Le Maire : incompétence, bêtise, méchanceté ?
Alors que les signes annonciateurs d’une troisième guerre mondiale approchent à grand pas, sous l’impulsion provocatrice infantile de notre désespoir élyséen, son second en chef dans l’ordre protocolaire, spécialisé dans l’enfumage des chiffres et des lettres budgétaires et comptables a cru bon de remettre une petite couche sur la situation désastreuse des finances dont il a la charge depuis trop longtemps en évoquant les pistes qui, selon son lui et sa cohorte de conseils mckinseyens, permettrait de combler rapidement le trou… le trou de la sécu bien sûr, tout autre allusion au roman de gare pornographique commis par notre endetteur malgré lui étant forcément déplacée…
Et oui du haut de son palais de style néostalinien situé sur la rive droite de cette Seine dont nous espérons tous que les 1,4 milliards d’euros dépensés pour avoir le droit de mouiller le petit orteil ne seront pas vains, le grand argentier (par la taille) de notre beau pays dispose d’un éclairage assez particulier de la situation problématique dans laquelle il nous a conduit.
Dans son dernier entretien au JDD, l’homme armé de tout son courage rhétorique plaide pour la fin, ni plus ni moins, de l’Etat providence au profit d’un Etat protecteur. Bon, dis comme ça, on ne sent pas trop de changement, aussi cela mérite quelques explications.
Accrochez vous…
« Le modèle d’Etat-providence, » nous dit-il, « avait peu de prestations et beaucoup de cotisants. Près de quatre vingt ans plus tard, il a beaucoup de prestations et peu de cotisants.«
Il est indéniable que la part des prestations sociales au regard du PIB a fortement augmenté depuis 1945 passant de 14% à plus de 30 % et en cela, nous pouvons suggéré une augmentation des dépenses de prestations sociales. Néanmoins, cette croissance n’est pas linéaire et les principales augmentations ont notamment eu lieu pendant la période des trente glorieuses donc de forte croissance économique ce que nous ne connaissons plus depuis longtemps. Depuis, nous observons plutôt une stabilité des dépenses.
En revanche, c’est bien sur la partie recettes que le bât blesse. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette décrue : perte de croissance économique, baisse du nombre de cotisants… Il est vrai que les personnes payées au SMIC ne cotisent pour ainsi dire pas ou peu en raison d’un mécanisme ingénieux dont les effets consistent à atténuer le taux de cotisations sur les bas salaires. La smicardisation de notre économie (notamment par le truchement des auto-entrepreneurs) révèle au grand jour ce terrible manque à gagner pour l’Etat obligé de garantir une protection sans recettes pour la financer.
Aussi, se dit-il, « cela ne peut tenir ; les salariés ne peuvent plus être les seuls financeurs du modèle social. La charge est trop lourde. ll faut trouver des voies complémentaires , plus justes et moins pénalisantes pour le travail et la production.«
Il enfonce le clou : « le modèle actuel a pour but ultime la gratuité de tout, pour tous, tout le temps : c’est intenable ! »
Comment dire… Cela s’appelle la solidarité, cela s’appelle un modèle intergénérationnel entretenant une cohésion sociale qui, nous en sommes convaincus, favorise le lien entre individus au sein de la Nation. Cette gratuité est un terme galvaudé. Rien n’est gratuit puisque tout le monde contribue à la dépense.
Nous sommes loin du quoiqu’il en coûte… Cette belle expression doit lui revenir en pleine figure, lui qui s’enorgueillissait de débloquer milliards après milliards tout en demandant à la population de rester chez elle. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme devant cette gabégie et ce non sens économique et social qui nous privent aujourd’hui de toutes nos marges de manoeuvre budgétairement.
Et ce n’est pas fini. Malgré les mesures dites Loi Macron ayant favorisées la précarisation du marché du travail, le plombé des comptes de la Nation nous explique, sans rire, que « nous avons une durée d’indemnisation parmi les plus généreuses en Europe. Cette générosité se paye au prix fort : un taux de chômage au-dessus de celui de nos principaux partenaires économiques. »
Que les dividendes versés à la Bourse de Paris aient battus des records cette année importent peu, que ces mêmes dividendes partent directement au financement des fonds de pension étrangers et notamment américains non plus. Cette manne pourrait certainement servir à financer notre modèle social si les fonds restaient en France mais voilà…
Quant au lien effectué entre durée d’indemnisation et taux de chômage il est tout de même osé. Tout comme il est osé de la part de ce gouvernement d’annoncer fièrement une baisse du taux de chômage grâce à des mesures ineptes quand la vraie cause de cette baisse est principalement liée à la radiation massive d’assurés et au recours de plus en plus important au micro entreprises (qui ne cotisent pas).
Que faut-il alors retenir de cet entretien ? un économiste américain prédisait suite à la période COVID et à ses conséquences sur l’endettement public massif, que les Etats n’envisageraient aucunement l’augmentation des impôts (ceux-ci étant arrivés à leur plus haut comme en France) mais que la seule alternative à laquelle nos gouvernants se plieraient seraient la baisse des dépenses budgétaires à commencer par les dépenses sociales.
Au fond, en plus de s’essayer à une écriture d’un érotisme surrané, M Le Maire joue aussi une petite musique (du pipeau sans doute) pour nous annoncer ces futures baisses qui ne manqueront pas de plonger la population dans une grande détresse en l’absence de ces aides dont le remplacement par des opérateurs privés de type BlackRock est déjà prévu.
Vous coûterez trop cher quel que soit votre âge. Autant que cela rapporte à des entreprises privées.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Merci monsieur Lemaire pour votre action qui amènera une explosion sociale qui balayera les privilégiés de ce système.
Après la guerre en Ukraine un effondrement économique.
Vous avez augmenté le SMIC a 1 766 euros par mois ce qui affecte la réduction FIllon
Conséquence baisse des cotisations sociales pour les caisses.
Cette baisse s applique jusqu aux salaires ne dépassant pas les 2 827euros par mois.
Comment voulez vous remplir les caisses.
La baisse devrait s appliquer à un montant bloqué de 1300 euros par mois.
Bientôt 70 % des francais seront au SMIC sachant que le salaire moyen en France est de 1850 euros.
Avec ça le chômage ne baisse pas.
Que faire quand les salariés passeront à 4 jours au lieu de 5.
Baisser les aides FIllon vous aller récupérer plus de 10 milliards
Je me tape le derrière par terre à la lecture de ce constat plus qu’affligent , ma pauvre FRANCE !
Crétin est son nom !
Son inoubliable première brillante idée, lorsqu’il était candidat à la présidentielle de 2017, de rémunérer le travail de tous « ceux qui ne sont rien » 8,00 € de l’heure, lui a valu le plus médiocre résultat obtenu par un ancien ministre : Lui. De l’agriculture, souvenons-nous !
Crétin est son nom !
Son inoubliable première brillante idée, lorsqu’il était candidat à la présidentielle de 2017, de rémunérer le travail de tous « ceux qui ne sont rien » 8,00 € de l’heure, lui a valu le plus médiocre résultat obtenu par un ancien ministre : Lui. De l’agriculture, souvenons-nous !
Sa nullité pédante et sa méconnaissance totale des mécanismes économiques et financiers, lui le littéraire éclaté, ne valent même pas de lui consacrer le moindre jugement de valeur: il est nul un point c’est tout.