Honte aux députés
Nous y sommes. Dans la nuit de vendredi à samedi, en catimini, les députés participant à la commission spéciale devant examiner le projet de loi sur la fin de vie ont purement et simplement détourné le sens originel même du texte qui leur était soumis.
Quoi de plus étonnant quand la traîtrise est un art de vivre consommé pour beaucoup d’entre eux. Conjugué à l’incompétence, cette dérive parlementaire a de quoi inquiéter à défaut de surprendre. Ceux qui pensaient que les résultats des dernières élections législatives de 2022 permettraient de rééquilibrer le pouvoir avec l’exécutif en sont pour leur grade. Non seulement rien n’a changé mais c’est bien de concert que tout ce petit monde avance tranquillement sans que la moindre opposition sérieuse et forte ne puisse entraver cette marche vers les ténèbres.
Nous avions invité en janvier dernier le docteur Moulias, spécialiste en gériatrie et en éthique médicale, afin de nous éclairer sur ce débat dont nous pensions déjà qu’il nous serait (une fois de plus) volé.
En revenant sur un texte qui confond sciemment soins palliatifs et aide active à mourir, notre invitée nous avait alors mis en garde sur le possible (certain) détournement d’un texte dont la finalité cachée est bien de favoriser l’euthanasie. A cette occasion d’ailleurs, elle nous avait alerté sur le sens même de ce mot qui, banalisé aujourd’hui dans la bouche de personnes malhonnête intellectuellement, est présenté comme une avancée sociale alors qu’il incarne la pire des régressions sociétales.
La boite de Pandore est donc ouverte. Accrochez vous : euthanasie ou suicide assisté « au choix », disparition pure et simple du critère de pronostic vital engagé, élargissement de l’accès de l’aide à mourir se réjouit la député LFI Danielle Simonnet estimant que que cette nouvelle définition «place le patient au centre de la décision au lieu de la faire dépendre de son médecin» (belle hypocrisie !)…
Quant au discernement du patient, peu importe. Le texte modifié prévoit désormais qu’une demande d’euthanasie dans des directives anticipées – dernières volontés médicales écrites – puisse être prise en compte au cas où un patient ne serait plus conscient. Le projet de loi initial avait exclu cette possibilité, jugeant que le malade devait être capable de réitérer oralement sa demande juste avant le geste létal.
La conclusion revient à la présidente de la SFAP, Mme Claire Fourcade, qui s’émeut : «Notre désarroi et notre inquiétude sont immenses devant ce texte qui devient le plus permissif au monde et nous place dans la droite ligne du Canada, c’est à dire avec la possibilité d’un nombre d’euthanasies supérieur à 40.000 par an en France».
Décidément, nous coûtons trop cher à la société.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
A quelques rares exceptions, de moins en moins nombreuses d’ailleurs, les députés et même ceux qui nous gouvernent n’ont plus aucune valeur pour représenter le peuple qui les a élu. Désormais sous l’impulsion effrénée de courants de pensée ultra-minoritaires mais » à la mode » médiatiquement parlant, ils ne représentent plus, hélas, qu’eux mêmes, leur perversité, leur vanité, leur égoïsme, leur malhonnêteté et aussi très souvent leur appétit financier.
Bescherelle est ton ami…
Article bourré de fautes de conjugaison et de grammaire…
Désolé. Les corrections ont été apportées.
Savez vous que normalement, 140 députés ne devraient pas l’être car résultat du 1er tour inférieur à 12,50% des inscrits (exemple Habib Meyer = 3,4% des inscritq) ou s’ils le sont, leurs indemnités cumulées devraient êttre au prorata de leur résultat (avec un seuil minimal = le smic député à 1,5 fois le smic classique….) les représentants du Peuple étant traités comme les VRP au prorata de leurs résultats …. Cela diminuerait déjà les 560 milliards annuels gaspilés
https://wp.me/p4Im0Q-6hq – -Quand la « générosité » des nantis se fiscalise, on est loin du « donner pour donner ». Donner puis reprendre, n’est plus donner
Que l’on ne se plaigne pas du peu de qualité de nos représentants…. puisqu’on les accepte tels