De la démocratie en France…
Du plus profond de moi-même je sens une révolte monter. Je me rassure en sachant qu’elle est légitime puisque je la partage avec beaucoup de mes concitoyens.
Cette élection qui se prépare vise bien évidemment à déterminer le destin de la France. Rien d’autre. Elle devrait donc reposer sur une mise en application, la plus parfaite possible, des principes de la démocratie. C’est-à-dire de l’expression éclairée et déterminante du peuple par le vote.
Vous pouvez le constater à l’écoute ou à la lecture des médias, ce n’est absolument pas le cas.
Nous pouvons crier au scandale, rien n’y fera. Nous demeurons soumis à une propagande dispensée par toutes sortes de vecteurs et de personnes bien positionnées dans ce dispositif qui devrait être d’information. Il n’est en fait qu’un outil puissant de diffusion d’une idéologie. Nous subissons une vaste action d’endoctrinement et de tricherie et un insondable mépris pour les opinions non-tolérées. En un mot, nous sommes confrontés à du sectarisme.
Le dernier exemple en date saute aux yeux, c’est celui du choix de l’adversaire par le pouvoir. A été ainsi imaginé et imposé, un débat entre le premier ministre et le président du Rassemblement National. Ajoutant à ce viol de tous les principes égalitaires, fondements de toute vraie démocratie, le président de la République a proposé un débat à la patronne de fait de ce parti d’opposition.
Cela voudrait-il dire que les sondages, orientés par qui les commande et les paie, valent élection ou au moins sélection des deux mouvements politiques qui seuls mériteraient l’intérêt?
À moins que le pouvoir actuel craigne davantage ceux qu’il veut écarter du débat que le Rassemblement National qui, finalement, aurait évolué au point qu’une alternance ne lui apparaîtrait plus comme une menace pour son idéologie européiste?
C’est évidemment dédaigner les millions d’électeurs, sans doute majoritaires, qui ne pensent ni comme les derniers fidèles du pouvoir, ni comme les partisans du Rassemblement National rallié aux compromissions.
Où donc est la démocratie si les autres attitudes ou engagements politiques ne peuvent accéder à de tels types de mise en valeur? Il est vrai que depuis au moins 2005 et le balayage du référendum hostile aux développements européistes du pouvoir de l’époque – dont l’actuel n’est que le prolongement – , la démocratie est devenue un danger pour la caste qui nous gouverne.
Où est donc la démocratie si les citoyens ne se voient pas proposer équitablement l’ensemble des choix électoraux possibles? Où donc est la démocratie si l’accès aux médias est réservé à une minorité?
Général (2S) H. ROURE
Ne parlez pas de démocratie à ceux qui ne pensent qu’autocratie, voire même plus encore. Eux seuls s’estiment dignes et suffisemment intelligents pour diriger des peuples dont, parait-il, la bêtise extrême rivalise avec l’ignorance crasse. On voit le résultat !