Des auditions qui tournent à la farce ou comment les rats macronistes abandonnent le navire France…
Tout simplement stupéfiant comme pourrait le dire l’ancien dealer Boyard… Et pourtant tellement prévisible de la part d’individus davantage portés par leur ego surmédiatisé, lâches devant leur responsabilité, qui plus est menteurs et traitres aux français.
Si cette semaine a vu l’élection surprise de Donald Trump, elle ne doit pas occulter les deux pénibles auditions menées par la Commission des Finances du Sénat qui, en convoquant les deux très mauvais élèves que sont Gabriel Attal et Bruno Le Maire, s’interroge enfin sur le dérapage pourtant programmé du déficit des Comptes Publics depuis l’accession au Trône de notre mignon roitelet.
Les réponses apportées par les deux principaux responsables de cette gabégie sont confondantes de bêtises mais surtout de veulerie, de pleutrerie et indignes d’hommes politiques ayant exercés les plus hautes fonctions de l’Etat.
Si nous devions retenir un point de départ à cette histoire, nous pourrions remonter à 2017 et à la première élection de ce trop jeune président de la République surnommé le Mozart de la finance et qui, comme à l’accoutumée en pareille situation, nous expliquait que la situation des Comptes Publics de l’époque étaient déjà compliquées et que les mesures à prendre seraient d’autant plus rudes que la boutique France était mal en point. Si ça ne marche pas, c’est donc la faute aux autres qui l’ont précédés et non à lui. Déjà une défausse pour quelqu’un pourtant aux manettes en tant que conseiller puis ministre de l’économie sous la présidence débonnaire de Flanby …
Oui mais voilà , la Macronie nous a enseigné que lorsque la société civile prend le pouvoir, elle expérimente et de sa jeunesse folle et irraisonnée, elle entraîne tout un pays dans l’abîme, « en marche », « en même temps », confondant alors vitesse et précipitation, balayant sur son chemin des siècles d’histoire (à repentir surtout…), de culture (vive le wokisme), d’expérience de la vie tout simplement, ces jeunes blancs-becs imberbes en imposant aux anciens. « C’est notre projet »…
Et bien on a vu. « Le pognon de dingue » fustigé de façon goguenarde en petit comité (mais devant caméras tout de même) n’était rien face aux milliards dépensés à la sauce « quoiqu’il en coûte » du nouveau professeur d’économie Le Maire qui, fort de son expérience ministérielle, apprend désormais aux étudiants suisses comment flinguer un pays en sept ans.
Souvenez vous. L’homme qui allait mettre la Russie à genoux (sans rire) s’est tout de même fendu, entre deux romans érotiques d’explications assez oiseuses selon lesquelles il aurait sauvé la France. Ni plus, ni moins. Pour un peu, nous devrions le remercier de son long et coûteux passage aux manettes.
Lors de cette audition, rocambolesque si elle n’était tragique, l’ex maroquiné s’en prend à Bercy qui se serait trompé dans ses calculs. Moins de recettes et donc plus de déficit. Au delà de cette lapalissade, en se défaussant sur l’administration, il évacue d’un trait grossier ces sept années de politique économique au cours desquelles la désindustrialisation du pays s’est poursuivie, le pillage économique de la France au profit des certains « amis » invités ensuite à l’Elysée et priés de retirer à titre de cadeaux leurs décorations qui n’ont plus d’honorifique que le nom (n’est-ce-pas M. Bezos…) contribuant à enrichir les plus riches et appauvrir le reste de la population. Un bel ouvrage pour l’auteur d’un livre au titre prémonitoire « Français, ne vous résignez pas ». De l’humour sans doute.
Et que dire de notre globe-trotter des portefeuilles ministériels, notre CDD multi-maroquiné (6 mois max), au visage d’ange, communiquant incisif, découvrant désormais la nécessaire relation entre ses précédentes fonctions et les responsabilités qui en découlent.
Déjà dans les starting-blocks pour le grand raout de 2027, il ose tout et c’est à ça qu’on le reconnait aurait dit Audiard. Il a largement participé à cette oeuvre de déconstruction de notre pays et pourtant lui aussi se détourne, ingénu, faussement naïf, de ce dérapage budgétaire caché aux députés mais que les sénateurs (de droite comme de gauche) cherchent à expliquer. Mieux, il applique à la lettre ce principe macronien « plus c’est gros, plus ça passe » et s’indigne. Oui, il s’indigne que l’on fasse porter le chapeau à son coreligionnaire et ami (mais pas trop).
Bref, du cirque, encore du cirque et toujours du cirque.
Vivement le retour des gilets jaunes…
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Président IDNF
Excellente analyse………