Dissolution et censure…
Dissolution et motion de censure sont les deux faces d’une même pièce.
Dans le contexte politique et économique actuel, l’une est marquée du sceau de l’irresponsabilité et de l’amour propre bafoué, l’autre, des passions tristes et du caprice.
Si pour les uns le « bruit et la fureur » est une éthique de vie, il est pour le moins surprenant de constater que des partis de gouvernement ou, du moins, y aspirant, y mêlent leurs voix.
« L’heure de la bêtise » passée, pour reprendre les mots de Jean Anouilh, chaque responsable politique veut désormais co-construire, souhaite la co-responsabilité, ou prône la non-censure. Bref, un véritable non-sens politique…
La foire d’empoigne a fait long feu. Il appartient au Président de la République, artificier en chef de cette situation, de tendre l’oreille si ce n’est la main à toutes les familles politiques pour apaiser et offrir enfin la stabilité aux français.
Pour cela, citer la définition du chef selon de Gaulle, « viser haut, voir grand et juger large », peut être un précieux rappel pour une classe politique à la dérive et une France sans boussole.
L’heure n’est plus à jouer. La tempête se lève dans l’industrie française, la colère agricole gronde à nouveau, la récession se profile, les investisseurs étrangers prennent le large, et les plans sociaux longtemps masqués se dévoilent, notamment dans le secteur automobile et plus de 200 000 emplois sont menacés tous azimuts.
Et maintenant ? En finir avec cette classe de cirque et priorité à l’intérêt général, si on veut éviter un coup de torchon.
Désormais, à cheval !
E. FOUACE