Hommage à Jean-Marie Le Pen, figure héroïque de la France authentique
C’est un homme d’exception qui vient de nous quitter. Du haut de ses 96 ans et riche d’une vie entremêlée de combats, de victoires et de défaites. Le Menhir vient de passer de vie à trépas. Véritable figure de la droite nationale authentique non reniée, tribun du peuple, homme du vingtième siècle qui ne céda rien de la doctrine nationaliste, véritable marqueur de l’histoire de la politique française, héros pour certains et épouvantail pour d’autres. L’on ne peut que saluer la mémoire de celui qui laissera un grand vide dans l’espace politique français, d’aucun n’ayant son talent oratoire, sa culture, et sa vision réaliste de l’avenir de la France. En somme, le fondateur du FN est celui qui eut raison trop tôt et qui prévint déjà il y a des décennies du changement décadent du visage de notre nation, dévisagée par une immigration massive toujours grandissante et dont l’avenir semble plus qu’incertain. Breton enraciné, ancien de l’Indochine et de la bataille d’Alger, son parcours militaire démontre un véritable engagement envers la France, ainsi qu’un courage certain qu’aucun de ses ennemis n’auraient pu prétendre rivaliser. Il fut véritablement la pierre angulaire de la droite française, du moins la seule qui aurait pu prétendre arriver au pouvoir, une droite dure bien que républicaine, parlementaire et gaulliste quoi qu’en disent les adversaire duFN/RN. L’héritage du Front National devenu Rassemblement National est désormais entre les mains de sa fille Marine Le Pen, maintenant débarrassé du poids de son père (tel était son objectif) bien qu’il s’agisse quand-même avant tout d’un parti familial et d’une image de marque, et c’est là tout le paradoxe de ce parti : d’une part une volonté d’épurer le parti en y éjectant les figures les plus radicales, le père en premier ; d’autre part la volonté de garder l’étiquette « Le Pen » telle une marque de fabrique, une valeur sure aux yeux des électeurs. Parti qui a cependant bien changé depuis que le père a placé sa fille à sa tête, terrible décision dont nous voyons aujourd’hui les conséquences, mais ne désespérons pas, rien ne se perd, tout se transforme. Le RN est toujours là, plus fort que jamais et puissant de son électorat grandissant. Enfin, Jean-Marie est l’homme qui a su nous montrer la voie, il incarnait cette France enracinée, cette France blanche et chrétienne qui s’éloigne de jour en jour, c’est un symbole qui nous quitte, un symbole d’espoir. Si cette immense perte nous semble insupportable, elle devait arriver tôt ou tard. Ne perdons pas espoir.
Jean-Marie, merci pour tout, et bon vent.
Florian Adam
Paix à son âme et tous les assassinés dans les camps dits de la mort