Trump Junior et les enhanced games : l’important c’est de gagner !
Le « 1789 Capital fund », fond présidé par Donald Junior, le fils ainé du bouillonnant président américain et dont l’objet principal est de financer les entreprises « anti-woke » financera à coups de millions de dollar la première édition d’une compétition qu’il sera difficile d’affubler du qualificatif « sportif » tant les valeurs traditionnelles véhiculées habituellement par le sport moderne seront largement ignorées à commencer par l’éthique et la morale.

En effet, tous les « compétiteurs » pourront avoir recours à toutes les formes de dopage possibles. Toutes, sans exception. Il est fort à parier que de nombreux records olympiques ou mondiaux soient battus à l’occasion de ces jeux dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils se réclament ouvertement anti-olympiques.
Bon, pour ce qui est de l’olympisme, nous avons pu constater avec regret, tristesse, colère que celles-ci avaient été largement détournées de leur sens originel, elles-aussi, lors de la cérémonie d’ouverture à Paris l’été dernier. Le wokisme délétère avait frappé, choquant le monde entier voyant dans ce sinistre spectacle les valeurs de l’olympisme dévoyées.
Dans le cas qui nous occupe, il semble que l’atteinte aux dites valeurs soit montée d’un cran. Jusqu’à présent, toutes les compétitions sportives se déroulent sous la contrainte de l’engagement moral pour chaque compétiteur de ne pas tricher sous quelque forme que ce soit, de respecter les règles en somme. Ce qui est tout de même la moindre des choses.
L’une de ces règles impose de ne pas se doper. Sous-entendu, de ne pas prendre de produits inscrits sur une liste régulièrement mise à jour par les agences de luttes anti-dopage.
Cette liste est régulièrement pointée du doigt par les médecins sportifs, les sportifs eux-mêmes, les spectateurs aussi en raison notamment d’une certaine complexité mais aussi de la difficulté à ne pas échapper aux foudres caudines des agences.
Ces dernières années par exemple, nous avons pu constater une certaine propension de nos sportifs à justifier fort maladroitement la présence de produits dopants dans leur sang : « j’ai mangé un steack » (Robert Farah, joueur de tennis), « je me suis fait massé avec un produit contenant quelques traces de produits interdits » (David Sinner, joueur de tennis).
Bref, comme le pleurait notre sémillant coureur cycliste via la parole des Guignols « j’ai été dopé à l’insu de mon plein gré ».
Face à ce qu’il convient d’appeler une forme d’hypocrisie tout de même un peu gênante surtout vis-à-vis des jeunes qui n’ont d’yeux que pour leur héros, les américains ont eu l’idée de s’affranchir de ce genre de liste désuète et de tout simplement la supprimer.
Fini les mensonges, dopez vous comme il vous plaira !
Moins hypocrite, c’est sûr. Plus dangereux aussi mais bon la santé des athlètes, c’est un autre débat.
Avouez tout de même que venant des Etats-Unis, cette décision ne surprend pas forcément, cela fait bien longtemps que les valeurs morales se sont évanouies sur l’autel du libéralisme débridé et de la maximisation des profits. Ce qui est choquant, c’est plutôt de savoir qu’elle est prise par le camp que l’on qualifiait encore récemment de camp du bien.
Celui qui avait lutté contre le pseudo vaccins anti-COVID, les Arn messagers, cette possibilité de se faire pucer et soi-disant améliorer son corps, véritables prémisses du transhumanisme. Sauf erreur, en tout cas pour ceux qui ont cru et qui croient encore à la manipulation COVID, ce camp là se battait à nos côtés non ?
C’était certainement oublier qu’un Elon Musk souhaite implanter des puces dans nos cerveaux, que Google, Amazon et consorts financent des milliards de dollar dans ce type de recherche. Que Hollywood s’évertue dans des blockbusters débilisants à nous faire accepter le dopage sous toutes ses formes.
C’est oublier aussi que, depuis toujours, les compétitions sportives internationales ont toujours été scrutées avec attention par le pouvoir militaire voyant dans la manipulation des produits dopants la création du super-soldat. Captain America n’en est-il pas d’ailleurs un vieil exemple ?
Le plus drôle (si je puis dire) dans cette histoire, est qu’il est fort à parier que cette compétition aura du succès. Les compétiteurs seront nombreux à vouloir y participer, fini le suivi longitudinal, fini les petits arrangements avec la conscience, et place à la maximisation de la performance même si elle me tue.
Les spectateurs seront au rendez-vous, comme à l’accoutumée, rêvant de devenir eux aussi le futur spiderman, superman etc… après tout ce n’est pas leur santé et puis il y aura bien quelques retombées positives dans le domaine de la santé publique.
Le complexe militaro-industriel de la santé aussi que Trump ne brisera surtout pas compte tenu du contexte de tension internationale exacerbée. Un militaire qui n’a plus peur, qui vise mieux, c’est cool aussi.
Alors comme le veut la formule consacrée « MAKE AMERICA DOPED AGAIN » et enterrons cette fichue phrase de Coubertin.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Merci pour cette démonstration- constat si charpenté.
« L’important, c’est de gagner ! » ?
Non ! Aux J.O, et partout dans les Défis entre Humains GAGNER SANS TRICHER est aussi Le PLUS IMPORTANT.
La course pour La médaille ne justifie pas l’emploi de moyens illégaux .
Et Zut à nos Temps devenus si Tragiques où tout semble bon pour menacer de façon Existencielle
Le Panache de Cyrano for ever !
Les Ehanced games de Donald junior ? De pire empire Nous nous opposons au père, mais le fils est aux manettes ..1789 Capital fund
Sans oublier le pire parmi les pires : notre front Interieur qui entre dsns le sport, les écoles, les hôpitaux, chez les gauchos…l’Islamisme…
Bref.
Rester un garçon positif, Claude!
Concernant le sport, rien de nouveau depuis la série d’articles d’Albert Londres « tour de France, tour de souffrance » des années 1920 où il rapportait l’usage de la cocaïne et autre « stimulants » par les coureurs et plus récemment (1999), toujours chez nos cyclistes, le livre de l’ex-camarade de R. Virenque, E. Menthéour, « SECRET DEFONCE – Ma vérité sur le dopage »… Inutile de rappeler les cas Greg Lemon et autres côté anglo-saxons et bien sûr celui des sportifs des pays « de l’Est », notamment aux JO, en service commandé de guerre froide au service de la Patrie Socialiste, là encore parfois jusqu’à la mort…
Côté militaire, dès la Seconde Guerre mondiale (sans parler des époques bien plus anciennes, plus « artisanales »), l’usage des amphétamines et méthamphétamine – Pervitine allemande et Benzédrine US est bien connue et l’usage militaire toujours d’actualité – voir par exemple:
https://www.sciencepresse.qc.ca/opinions/ariel-fenster/2012/07/13/amphetamine-guerre
https://shs.cairn.info/revue-mouvements-2016-2-page-100?lang=fr
Les drogues et la guerre
Par Lukasz Kamienski,
Bref, les Go-pills qui permettaient notamment à un pilote de monoplace P-51 d’escorter depuis Iwojima une formation de B-29 arrivant de Saipan jusqu’au Japon et retour, en restant suffisamment alerte pour combattre la chasse nipponne et retrouver sa base au milieu de l’immensité du Pacifique sont toujours vues comme indispensables en conditions extrêmes et pas près de disparaître, quelles qu’en soient les conséquences pour l’individu…
Telle est la triste réalité d’un monde obsédé par la compétition: Second To None et Vae Victis!