Trump : un miracle qui s’essoufle ?
Deux mois après son investiture, la « Trumpamania » s’essouffle, le volume baisse, y compris chez ses plus chauds partisans en France comme peut être ailleurs en Europe et arrangent leurs partitions aux vues des premiers résultats.

Donald Trump, désormais, interroge.
Soutenu, à juste titre aujourd’hui encore, pour ses prises de positions, sur la cancel culture, l’idéologie du genre, le racisme systémique, les revendications des minorités sexuelles, l’immigration, il inquiète sur sa politique économique et ses prises de positions déconcertantes à l’international.
Faire du patriotisme une visée naturelle pour un Chef d’Etat quoi de plus normal, mais s’appuyer sur un protectionnisme frénétique et débridé c’est oublier les leçons de l’Histoire.
Les discours clivants, les formules à l’emporte-pièce, les promesses de jours meilleurs ont leurs limites…
Si Français et Européens découvrent avec angoisse le « miracle Trumpiste » : guerre commerciale impitoyable, hausse des barrières douanières décomplexées, les « illusions perdues » des Chefs d’entreprises qui voient se dissiper l’espoir d’un nouvel eldorado pendant que les américains, eux aussi s’angoissent.
L’euphorie des premiers jours tourne court : la reprise de l’inflation est d’ores et déjà présente, les consommateurs serrent les dents, redoutent les mesures de rétorsion de la Chine, du Canada, du Mexique et demain de l’Europe sans oublier Wall Street qui manifeste des signes de fébrilité croissants entrainé par la chute des géants de la « tech ».
Le spectre de la récession menace et le chômage pointe son nez.
Contexte alourdi, par ses prises de position de ne plus garantir la sécurité européenne si les nations au sein de l’OTAN n’assurent pas de manière sérieuse leur défense par une augmentation significative de leurs budgets.
Cette prise de position jette pour le moins un froid dans une alliance de près de 80 ans et pose la question de la fiabilité du parapluie américain vis-à-vis de ses alliés, qui s’interrogent leur volonté ou capacité de s’en affranchir.
La plaisanterie ne s’arrête pas là si l’on prend au sérieux ses déclarations réitérées d’annexer le Groenland, le Canal de Panama et le Canada.
Sa réussite souhaitable dans sa recherche d’une paix stable et durable du conflit ukrainien sera peut-être l’opportunité pour Donald de Trump de mettre fin à ses outrances et de retrouver la raison.
A ce jour, le titre du livre du Gal Henri Roure « Dieu n’a pas béni l’Amérique » prend tout son sens.
Eric FOUACE
N oubliez pas que Trump arrive apres Biden et tous les autres démocrates qui on t ruine l Amérique et détruit l éducation nationale a cause de Workisme en Amérique aujourd’hui il n y a pas ou top peu d ingénieurs capables de créer des entreprises
Alors avec son langage de commerçant Trump va faire des propositions si je te donne cela que me donne tu
Il a sur le dos tous l état profond qui fera tout pour le faire tomber mais il est bien entouré et s il faisait tomber l état profond en Amérique il s effondrement peut etre en Europe
Quand a l otan théoriquement il aurait dû etre détruit apres la guerre froide et surtout il s etait engagé a ne pas s etendre au près de l URSS et ce fut un mensonge comme les accords de Minsk
Alors comment etre crédible quand tout ce dit ou fait l occident n est que tromperie
La fin de la guerre serait deja la si les européens et Zelensky faisaient tout pour l empêcher quand aux taxes a nous de nous battre arrêtons de croire les journalistes écoutons plus wance quand au groenland regardons ce que fait la Russie et la Chine dans cette création de la route a travers les glaces avec ces nouveaux brises glaces ¿?
Merci pour cette contribution Marie
bonjour,
c’est un homme d’affaires qui est dans la négociation.
Es tu si naÏf pour croire un commercial ?
Il faut en prendre et en laisser comme si tu mangeais un artichaut…
Mais s’il souhaite diminuer le déficit commercial de son pays, mettre un terme aux dérives sociétales, et autres mesures diverses peut on lui en vouloir ? A croire que tu regrettes Biden et les abus des USA sous sa direction.
Il est de bon aloi de le critiquer mais vous étiez bien discrets en critiques ces dernières années…
les américains sont égaux à eux mêmes; ils n’ont pas d’amis mais que des intérêts. Notre gouvernement et l’europe se sont laissés manipulés. Réveillez vous !!
Merci pour cette contribution Bernard.