Fêtons ensemble Sainte Jeanne d’Arc !
En ce jour de célébration de la naissance de Jeanne d’Arc, mesurer la force de l’impact de son action sur les esprits de ses contemporains comme sur ceux des générations qui l’ont suivies nécessite de revenir sur la situation de la France politique, sociale, économique de la France de ce début de 15ème siècle.
Voilà bientôt 75 ans que la France vit déchirée par une guerre de succession au trône, ravagée économiquement par les batailles. L’unité de la France n’est plus, depuis que le Roi d’Angleterre Edouard III a revendiqué la couronne de France face à la vacance du trône, la descendance mâle directe des Capétiens ayant été rompue avec la disparition du dernier fils de Philippe IV le Bel.
Certes, l’évocation de cette péripétie successorale ne se suffit pas à elle-même pour expliquer une guerre qui durera cent ans. Des conditions particulièrement favorables à ce conflit se trouvent réunies : l’Europe d’alors subit une grave crise démographique, économique et sociale sur fond de refroidissement climatique sévère réduisant ainsi les productions agricoles.
Au moment de la naissance de Jeanne à Domrémy, la situation politique de la France s’inscrit dans un contexte difficile, le roi Charles VI, présentant des signes psychiques défaillants, ne gouverne plus et c’est le Conseil en proie à de graves dissensions internes qui le supplée.
Cette guerre civile oppose le camp des Bourguignons et celui des Armagnacs et il n’en faut pas plus pour que le roi d’Angleterre Henri V profite de cette division pour réoccuper les terres de Normandie qui ajoutées à celle de Bretagne, Champagne et Aquitaine laissent aux Anglais la presque moitié du territoire de France.
Absence de chef charismatique et éclairé, divisions internes profondes, situation économique difficile, la capitale Paris aux mains des Bourguignons alliés des Anglais, le décor qui se présente à la naissance de Jeanne est des plus sombres.
Beaucoup de textes ont décrit avec moults détails l’épopée johannique. Parfois relatant des faits réels comme le siège d’Orléans ou simplement son procès, souvent reposant sur des légendes, peu voire aucun de ses contemporains pouvant attester de leur réalité.
Néanmoins, depuis plus de cinq cent ans, Jeanne est là. Auprès de nous. La force spirituelle émanant de sa vie, de ses actions nous interpellent, nous qui, plongés dans nos propres difficultés, cherchons un sens à notre vie.
Jeune fille pure, cheffe inspirée, expérimentée et fine tacticienne, véritable meneuse d’hommes, elle incarne le don de soi au service des autres, se laissant sacrifiée sur l’autel des martyrs afin que l’œuvre de Dieu s’accomplisse et rayonne sur le royaume de France.
L’oeuvre de Jeanne traverse les siècles et les frontières comme en atteste l’hommage que nos amis russes ont bien voulu lui rendre en octobre dernier à St Pétersbourg car elle porte une dimension universelle.
Elle nous montre aussi la voie à suivre. Loin de s’apitoyer sur son sort mais consciente de la nécessité de l’action, Jeanne a su, au plus profond d’elle-même, et avec l’aide du Tout-puissant, lutter de toute son âme afin de rétablir le trône de France.
Elle demeure un exemple pour tout ceux qui, avec la force de leur conviction, résistent. Les occasions me manquent pas aujourdh’ui de se rapprocher un peu plus d’elle et d’espérer.
Espérer dans l’action et pour la défense du Bien Commun.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Merci Patrice pour ce merveilleux hommage à notre Jeanne ! Et nous espérons, maintenant, qu’un Etre de grande valeur et d’immense courage sauve notre France . Mais comment faire ? Ce n’est plus par les urnes que les choses changeront. Le Pays est gangréné, la puanteur l’envahit, nos politiques ne sont que de lâches menteurs, des traitres à la France et à nos aïeux qui ont donné leur vie pour servir les grands, ces grands qui veulent faire de nous les esclaves d’un nouveau monde, ce nouveau monde auquel nous ne voulons pas appartenir .
Ne jamais se résigner et agir avec détermination, croire que tout est possible par la grâce de Dieu : Jeanne d’Arc nous prouve que ceux qui sont portés par la foi peuvent changer radicalement le cours des choses. Merci pour l’hommage que vous lui rendez. Pour ma part, je vais réécouter avec plaisir l’histoire de Jeanne racontée par Henri Guillemin.