21 janvier : une date commémorative à ne pas oublier
« Je prie Dieu que le sang que vous versez ne retombe jamais sur la France ». Ces paroles prononcées par le souverain au moment de rejoindre le Créateur ont une résonnance particulière 231 ans après cet acte odieux et qui nous entâche tous.
Beaucoup de littératures a été écrite au sujet des derniers instants du Roi Louis XVI, et aussi noble qu’ait pu être son attitude en ses derniers instants, rappeler cette infamie revêt une saveur morbide,
Comprendre l’homme qu’il a été c’est se pencher sur les premières années de sa vie.
Nous pourrions ainsi revenir sur le destin tragique d’un homme non préparé à l’exercice d’un tel pouvoir, sur son caractère fermé, solitaire, sans grâce alors que son frère aîné Bourgogne, était vif, charmeur, adulé, autoritaire (en un mot, un Roi). Il n’est pas l’aimé de la famille et il le sait. Pourtant éloigné de la succession au trône de France, les malheureux décès frappant la famille royale vont le propulser bien malgré lui à cette fonction qu’il ne maîtrise pas et pour laquelle il n’entretient qu’une relation distante.
Marié à l’âge de seize ans avec une archiduchesse dont il ne connait rien, éloignée de ses goûts, il deviendra rapidement la risée du tout Paris et de l’Europe, humilié de ne pouvoir couché avec elle.
Ce fiasco conjugal le marquera profondément, accentuant un peu plus son caractère renfermé, isolé. Cette difficulté de communication avec les autres se retrouve particulièrement dans son agenda quotidien où sont couchées quelques lignes relatant ses activiés : chasse, repas, entrevues. Sans âme, sans émotion aucune.
Et puis, le contexte de son époque, la succession qui l’attend après 59 années de règne d’un Roi dont Michelet dit qu’il a tué la royauté, la bourgeoisie s’émancipant, la révolution agricole et le début de l’ère industrielle, toute cette effervescence d’un monde qui change sont autant de marques d’un drame dont l’acte final est joué d’avance.
La fin d’un monde marqué par l’absolutisme, agité par des soubresauts sanglants et portée par la mort symbolique de celui qui incarnait, bien malgré lui, les incohérences, les indécisions, les paradoxes d’une époque.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
VIVE LE ROI
Un petit effort dans l’ orthogaphe svp, un infinitif n’ est pas un participe passé et inversement .
Je vais faire attention