Notre économie à genoux ?
Notre trublion économe n’en finit plus de reprendre ses chiffres. Pas facile de résoudre cette quadrature du cercle que bien souvent on retrouve en économie : vanter une croissance qui n’existe pas pour mieux équilibrer les comptes tant en sachant que les hypothèses retenues sont largement exagérées.
Il y a maintenant deux ans, notre maroquiné budgétaire claironnait à coup de menton vélléitaire les conséquences terribles que l’économie russe subirait après que Poutine, l’imperator des steppes, ait décidé d’envahir son voisin ukrainien : ni plus ni moins sa mise à genoux.
Cette tartufferie a fait long feu. Car après deux ans de conflit acharné, l’enlisement de cette crise a surtout eu pour conséquence la détérioriation accélérée de nos économies occidentales wokisées déjà fortement fragilisées par la période COVID où, là aussi, notre écrivain érotique en herbe avait eu le sens de la formule en parlant de « quoi qu’il en coûte ».
Et bien, on y est. Et ça va nous coûter cher. La remontée des taux, largement prévisible depuis que les banques centrales ont décidé de serrer la vis, va fortement grever notre budget puisque la charge de la dette (les intérêts) devient le premier poste budgétaire. Et ce n’est pas fini…
Il avoue même aujourd’hui que les hypothèses retenues pour le budget 2024 étaient fausses. Pas mal… Pas de sanction ? Bon… Parce que la présentation de « faux budget » relève de l’insincérité de son auteur.
La conséquence directe de cette… inconséquence ministérielle ? 10 milliards d’euros à raboter. Une paille… Quels postes risquent ils d’être touchés ? La défense ? non puisque nous continuons à délivrer des armes dans une guerre non déclarée. La santé ? Il est vrai que le système hospitalier se porte à merveille. L’éducation ? Ah peut-être une piste. Surtout après le court passage de notre premier en chef qui s’est davantage occupé de la tenue vestimentaire de nos chères petites têtes blondes (enfin pas beaucoup).
Qui sacrifier ? Cette croissance, dont je rappelle qu’elle est celle du PIB, PIB dont on nous dit qu’il n’est pas forcément la bonne mesure de la santé d’une économie surtout quand on y rajoute tout et n’importe quoi (prostitution, drogue…), a de quoi tirer la langue face aux défaillances d’entreprises en cascade. L’investissement est en berne, la consommation aussi ce qui n’est guère surprenant puisqu’à longueur de journée, on nous rabâche les oreilles avec la planète, le gaspillage, la décroissance justement… Le prix de l’énergie dont nous avons sacrifié un élément moteur à savoir le nucléaire nous a mis à genoux en raison d’errements successifs de ceux qui nous gouvernent.
Il va donc falloir faire des économies, se serrer la ceinture, accepter l’inacceptable pour un pays que l’on dit développé. Accepter la diminution des dépenses publiques, ce sera accepter le déremboursement des soins (tiens, une loi sur l’euthanasie en préparation, quel synchronisation…), le recul du service public sur l’ensemble du territoire. Il y a peu, notre président assénait telle une vérité qu’il serait « folie » de laisser certains biens et services « soumis aux lois du marché ».
On croit rêver. Ou plutôt cauchemarder. La privatisation de la santé, de nos retraites est en bonne voie grâce aux complaisances largement affichées par nos dirigeants à l’égard de Black Rock ou autres vautours. Le recours à ces fonds privés consacre l’aboutissement d’un projet largement sponsorisé par nos dirigeants : la fin de l’Etat providence et la perte totale de notre souveraineté en matière sociale.
Ils se proclamaient « amateurs » et fiers de l’être. C’est gagné.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Tout est dit
Très bon résumé de la situation
Nous courrons à la catastrophe avec des guignols à la tête du pays et dans l’indifférence générale.
Et, dans le même temps, Jupiter signe en toute illégalité, puisque non ratifié par le Parlement, un accord avec le gouvernement Ukrainien (illégal lui aussi puisque issu d’un coup d’Etat qui a renversé un gouvernement élu selon le mode légal) un accord qui va coûter 3 Mds€ aux cochons de payant (nous !!!) sans parler de la mise à disposition de missiles Scalp dont l’usage inconsidéré par les corrompus de l’actuel gouvernement ukrainien suffirait à justifier des mesures de rétorsion de la part des Russes, y compris sur notre propre territoire. Malheur au pays dont le prince est un enfant !
Bonjour,
J’ajoute que les prix du pétrole (dont on ne peut pas se passer) vont remonter d’ici peu au moins jusqu’en 2026, sans compter que le gaz actuellement Russe devrait nous poser problème en cas de coupure totale d’approvisionnement. On surveillera aussi les conséquences du blocage des exportations US de gaz liquéfié engagé par Biden.
Nous n’avons vu que le haut de l’iceberg…..
et la dette US dont on subit les conséquences via ce dollar qui ne vaut plus rien…
Les prix des intrants agricoles vont remonter après une chute de deux ans depuis avril 2022, et si la Russie premier producteur mondial bloque les exportations indirectes on aura des pénuries donc des prix exponentiels en conséquence….les agriculteurs reviendront nous voir..