Non, Mon grand-oncle n’ira pas au Panthéon !
Mon grand-oncle n’entrera effectivement pas au Panthéon. Pourtant, après avoir combattu les Allemands comme tous les mobilisés, dès septembre 1939, c’est à dire tous les français en âge de combattre plus les étrangers qui eux, se sont engagés volontairement dans la légion étrangère sans attendre d’ordres venus d’ailleurs autres que ceux de leur conscience. Peu après la défaite de juin 1940, il prenait sans hésiter sa part dans ce combat au sein de ce qu’il est convenu d’appeler la « Résistance ».
Patriote, probablement proche de l’Action Française – comme Cordier le futur secrétaire de Jean Moulin, il rejoint dans son combat un peu tout ce que la France compte de particularités, depuis les syndicalistes chrétiens du groupe Notre-Dame du fameux « colonel Rémy », groupe qui fut décimé suite à des trahisons, des socialistes patriotes, des radicaux-socialistes, des juifs, des camelots du Roi (Action-Française), des monarchistes (D’Estienne d’Orves), tous réunis par la haine de l’occupant et le refus de s’incliner devant cette Europe Allemande. Dès juin 40, tous ces groupes divers sont unis par le patriotisme. Tous ? Enfin pas tous car, paradoxalement, à l’exception de Georges Guingouin – d’ailleurs exclu du PCF pour cela, aucun communiste en tant que tel ni à fortiori communiste étranger ne prendra sa part, on est à l’époque des amours entre Ribbentrop et Molotov, entre Hitler et Staline !
Il ne sera pas ministre de Pétain, ni décoré de la Francisque comme le socialiste François Mitterrand. Il ne se réveillera pas résistant après la débâcle de Stalingrad.
Non, au lieu de cela, il voyagera à Londres pour y recevoir une solide formation afin d’être plus efficace. Il reviendra en métropole et mettra au service du pays ses talents d’organisateur. Son réseau comportera bientôt près de 500 combattants. Il échappera plusieurs fois à l’arrestation mais finira par tomber aux mains de la Gestapo. Transféré à Paris, il sera torturé mais ne parlera jamais. Aucun membre de son réseau ne sera arrêté après lui. En aout 1944, peu avant la libération de la capitale, il sera transféré à Buchenwald dans le dernier train nazi à quitter la capitale ! Il sera fusillé dans ce sinistre camp avec 11 autres héros en criant : Vive la France ».
Lui n’aura donc pas attendu pour combattre les nazis, les ordres du « Camarade Staline » le grand leader de la « fraternité humaine » selon les critères d’ Emmanuel Macron, suite à l’attaque de l’URSS par l’armée allemande.
Ses cendres ne seront jamais répertoriées au milieux des charniers nazis et ne seront donc pas rapatriées sur le sol qui l’a vu naître, ce sol qui l’a vu combattre, ce sol pour lequel il a été torturé, ce sol pour lequel il a été exécuté, ce sol qu’il ne reconnaitrait certainement pas aujourd’hui.
« Un homme d’exception, doté d’un tempérament aristocratique et chevaleresque ; grand, mince, élégant, racé, rien en apparence ne semble le pousser vers la rébellion et l’action clandestine, mais il avait refusé d’admettre la défaite »
Il est titulaire de la croix de guerre avec palmes, de la médaille de la Résistance, Chevallier de la légion d’Honneur et titulaire de la Military Cross.
Il était français, il n’avait pas attendu la dénonciation du pacte Hitler Staline pour se décider à prendre les armes, il était, ô horreur, « de droite » voire probablement « d’extrême droite ». Il ne reposera pas au Panthéon et ne recevra pas les honneurs d’Emmanuel Macron. Mais, in fine, je ne suis pas certain qu’il aurait souhaité les avoir car je crains que la France pour laquelle il s’est courageusement battu, pour laquelle il a subi la torture, pour laquelle il est mort n’a plus rien à voir avec celle, soumise aujourd’hui au bon vouloir d’une oligarque Allemande, non élue que notre président embrasse avec déférence. Cela lui sera heureusement épargné !
Ph. MULSANT, ex officier du Renseignement Intérieur
pour les communistes c’est normal ,il y avait un pacte de non agression germano-soviétique et ils ne se sont sentis concernés (enfin certains, d’autres étaient déjà dans la résistance) qu’après l’opération Barbarossa..Mon père me disait que (c’est un vague souvenir qui mériteraient en fait d’être vérifié ) que le journal l’humanité marquait « il vaut mieux être un allemand vivant qu’un français mort » et que l’action française, elle ,marquait « contre l’allemagne nazi, armons armons armons.. »tout a vérifier a le bibliothèque nationale bien sur
Quel était son nom ?
Il faut se mettre en tête que l’ère « macrotte » est l’ère du grand n’importe quoi et nous avons encore 3 ans à subir ce fossoyeur de notre France.
Idem pour mon père … sacré panthéonage, son dernier fils (posthume), vrai « Pupille de la Nation » subit depuis Juillet 2000, une discrimination honteuse (ainsi que tous les enfants de parents « Morts pour la France » de 39/45, à l’exception de ceux morts en camp pour désamorcer la crise dûe aux enfants de déportés pour faits de religion – voir la rubrique « mémoire » dans « launedekeg », si vousd êtes réellement « patriotes ») et vous voudriez que l’on appelle aux armes pour le « couloir de Kiev »… Surtout que ce n’est poas ceux qui déclareons la guerre qui y iront!
https://wp.me/p4Im0Q-6d9 – Il va se faire refaire un retraitement de déchets, sur son ile de Ste Hélène, transformée en paradis fiscal dans une lointaine Sibérie en Russie, sans retour ni vol en pire !