POUTINE SORT LA CARTE BLEUE ou de la bonne utilisation des satellites…
L’histoire qui va vous être contée pourrait être comique si le sujet n’était pas dramatique. D’une certaine façon, elle nous enseigne avec quel cynisme nos « amis » américains vendent et trahissent pour une poignée de dollars.
Selon le magazine The Atlantic, les frappes de missiles russes bénéficieraient d’une aide à la précision plutôt originale. C’est ainsi que la préparation des tirs s’effectuerait avec l’assistance d’images satellitaires provenant d’engins appartenant à des sociétés privées occidentales et notamment américaines.
Comment les russes peuvent ils se fournir en images d’une qualité très haute définition à partir de satellites américains, c’est-à-dire ennemis ? Les auraient-ils piratés ? La renommée des hackers russes n’est plus à faire, ayant démontrés dans le passé et à plusieurs reprises cette facilité à s’introduire dans les systèmes les plus sécurisés.
Et bien non… Point de génie russe. Enfin plutôt si. Les russes ont fait leur cette maxime du regretté Sun Tzu (dont notre généralissime devrait reprendre l’étude…) : « Connais l’adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. »
Pourquoi prendre des risques inutiles à pirater les satellites quand il est possible de tirer bénéfice de la faiblesse de l’adversaire dont nous connaissons tous la vénalité en ayant recours au procédé le plus éculé de tous les temps : l’acheter. En toute légalité qui plus est…
Et oui, ces images seraient tous simplement achetées auprès de deux sociétés américaines (Maxar et Planet Labs) pour quelques milliers de dollars. L’histoire ne dit pas si Vladimir a poussé la rigolade jusqu’à utiliser le système Swift pour régler ses achats quotidiens…
Quel crédit accorder à cette nouvelle dont nos medias ne se font bien évidemment pas l’écho ? Il est vrai que cela fait un peu désordre dans la coalition de savoir que ceux par qui arrivent tous ces malheurs n’ont pu succomber à quelques dollars de plus.
Tout d’abord, le journaliste Graeme Wood a tout simplement testé cette nouvelle filière d’acquisition de clichés satellitaires de l’Ukraine. Pour 1200 dollars et juste quelques heures pour obtenir le dit-cliché, il a pu recevoir une photo précise de l’endroit où il a vécu autrefois à Odessa. Le tout avec une simple carte bleue.
Ensuite, les ukrainiens avaient quand même de sacrés doutes sur la coïncidence d’une frappe de missile et le passage d’un satellite. En gros, la probabilité que cela survienne dans ces conditions est à peu près identique à ce que Bruno Lemaire redresse les comptes publics. C’est dire…
Enfin, un expert anonyme a pu croiser les clichés commandés avec les lieux ciblés par des drones ou missiles russes et ainsi identifié 350 frappes. Le doute n’est donc plus permis.
Quels enseignements pouvont nous retenir de cette petite histoire ? Il me vient bien à l’esprit la fable du renard et du bouc, avec dans le rôle du renard nos « amis » américains et dans celui du bouc les ukrainiens, et dont la morale est « en toute chose il faut considérer la fin« .
Si nous ne pouvons avoir que de l’estime pour un peuple patriote se défendant pour sa terre, nous ne pouvons que lui conseiller de mieux choisir désormais ses amis dont l’engagement à leurs côtés semblent montrer quelques signes de faiblesse.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Avec l’intelligence artificielle et l’artificialisation de l’intelligence, les républiques des crétins continueront de briller jusqu’aux crashs finaux qu’ils organisent de manière consciente et inconsciente, tout en s’auto-congratulant. Il y a des peuples qui seront plus résilients que d’autres et qui le sont déjà ; aucun pays de l’Occident ne le sera. Coupez leur internet, et c’est fini !