14 novembre 2021

DISCOURS

Je tiens tout d’abord à remercier le collectif COVID 78 de nous avoir associé à cet évènement et plus particulièrement Michel GOUCHTAT et Alexandre DROBINIAK qui malgré le stress et les difficultés habituelles dans l’organisation de ce genre de manifestation ont su faire preuve de pugnacité et d’abnégation.

Je salue la présence des Professeurs Henrion-Caude et Peronne qui, par leur savoir, leur science, leur engagement citoyen nous ont montré la voie à suivre dans ce combat.

Au lendemain des commémorations de la tragédie du Bataclan, se retrouver ici, ensemble, dans ce lieu de mémoire, n’a rien d’anodin.
Notre civilisation est aujourd’hui en péril.
Oh bien sûr, cette civilisation millénaire a évolué au cours du temps ; elle a dû faire face à de nombreux changements, des révolutions mêmes : politique en 1789, agricole, industrielle, sociale à la fin du 19ème siècle…
Mais globalement, ces soubresauts de l’histoire ont toujours permis l’épanouissement de l’individu au sein de la société sous cette trinité républicaine : liberté, égalité, fraternité.
Tant et si bien qu’il y a encore peu, les parents pouvaient espérer bâtir un monde meilleur pour les enfants. Cette garantie d’un monde meilleur pour sa descendance était réelle : les techniques, la science dans son ensemble, libéraient progressivement l’homme de ses chaînes, accroissaient son espérance de vie et sa qualité de vie.

Aujourd’hui, nous exprimons clairement des doutes quant à un avenir radieux de nos enfants.
Nous avons peur pour leur vie sociale, économique, culturelle.
Pour leur intégrité physique.
Pour leur sécurité.

La sécurité…

Il est étonnant de constater que depuis maintenant 1 an et demi et l’arrivée de la crise sanitaire, selon les autorités, notre sécurité passe nécessairement par la restriction de nos libertés.

Il est étonnant de constater que depuis maintenant 1 an et demi et l’arrivée de la crise sanitaire, l’égalité entre citoyens soit bafouée au motif que vous détenez ou non un pass-sanitaire administratif, équivalent d’un ausweiss d’un autre temps…

Quant à la fraternité… Le système mis en place, avec le consentement d’une partie de nos concitoyens (et c’est bien malheureux), contribue entre autres à nous dénoncer les uns les autres…

Place d’Armes trouve son origine dans un texte fondateur : la désormais fameuse Tribune des militaires. Ce texte dénonce le délitement de notre société et le manque de courage de nos hommes politiques pour affronter les périls et, n’ayons pas peur des mots, il menace de l’éventualité d’une situation civile qui échapperait alors aux contrôles des autorités : en un mot la guerre civile.
Les propos du Capitaine Fabre-Bernadac peuvent paraitre brusques, dangereux voire fous.

C’est la situation d’aujourd’hui qui est folle.
Signée par 27000 militaires et 100 000 civils, cette tribune nous montre à quel point la population française a pris conscience du danger de la situation.

Quelle civilisation digne de ce nom est capable de contraindre sa population par le confinement généralisé, le couvre-feu, la mise en place d’outil de traçage pour faire face à un danger qui n’existe pas ou si peu ?
Car enfin où est la surmortalité attendue par nos autorités ?

Notons au passage que, dans la presque indifférence générale, ces mêmes autorités ont fait voté une loi dont certaines dispositions sont une atteinte même à la Vie.

Le vote, par nos députés, de la Loi bioéthique en dit malheureusement long sur le peu d’intérêt, l’incompétence ou la compromission de certains élus face à ce réel danger que constituera dans un avenir proche la GPA, la transmission des informations génétiques ou la recherche sur les embryons.

A ce stade de mon discours, vous devez certainement vous dire : ils sont tous fous à place d’Armes. Ca ne tourne plus rond chez les anciens militaires. Ils sont devenus complotistes…

Nou pensons que la crise sanitaire et ses conséquences sur nos comportements ne sont qu’un épisode de plus dans la déshumanisation souhaitée par certains groupes privés.
L’instauration d’une société de contrôle, d’une forme de dictature où l’intérêt personnel l’emporte sur l’intérêt général est en marche (pour reprendre un ancien slogan).

Aussi, nous retrouver parmi vous afin de conjuguer nos forces pour lutter contre cette tyrannie sanitaire, assurer cette sécurité dont je parlais à l’instant est naturel.

Car comment évoquer le thème de la sécurité de nos concitoyens sans y associer les militaires et tous les représentants des forces de l’ordre qui oeuvrent chaque jour à sa garantie ?

Notre démarche s’inscrit clairement dans le cadre d’un soutien appuyé aux actions civiles , citoyennes qui concourent à restaurer les valeurs morales et les fondements institutionnels de notre république par lesquels je terminerai ce discours : liberté, égalité, fraternité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *