Quelques précisions sur les partis qui exigent le pouvoir.
Jean-Claude de Meritens m’a fait parvenir un rappel historique bref et juste. Il souligne, comme je l’ai fait récemment que les moralisateurs de l’ultra gauche, de la gauche et du centre, qui voudraient faire de la droite nationale et des simples patriotes, les héritiers des idéologies nazie, fasciste et communiste, tentent en réalité, de se dédouaner d’en être les seuls et vrais continuateurs. Ils mentent outrageusement, ils insultent, ils invectivent et cherchent à effacer l’expression, pourtant démocratique, de 10 à 15 millions d’électeurs qui viennent de voter.
Il est vrai que ces mal-votants se réfèrent à la France, à leurs traditions et à la fierté d’appartenir à une très grande nation. Les héritiers des idéologies barbares ont beau jeu. Ils ont depuis la fin de la seconde guerre mondiale, colonisé l’éducation nationale et les médias et par voie de conséquence la sphère culturelle autoproclamée. Cette manoeuvre réfléchie leur a permis d’endoctriner et de diffuser de fausses valeurs et, en conséquence, de limiter la liberté de penser et de dire de chacun. Il s’agit là d’un totalitarisme en phase avec ceux qui se sont exercé dans le monde à partir de 1917 jusqu’en 1991, en passant par 1933. Il est grand temps de le rappeler. Leur intérêt est évidemment de poursuivre leur action de subordination mentale du peuple pour toujours mieux asseoir leur domination et parvenir à un asservissement absolu.
J’ajoute que ce totalitarisme d’aujourd’hui s’est trouvé une nouvelle justification dans une adhésion à l’utopie transnationale venue du monde anglo-saxon, soit dans son expression financière, soit dans sa volonté « déshumanisante ». Elle est de toute évidence parente avec les objectifs communiste et nazi. J’osais revenir dans un article que j’avais intitulé, « une dictature menacée », sur cette proximité entre ces idéologies et la gauche dans sa sensibilité majoritaire. J’évoquais les grands acteurs de la collaboration. Pierre Laval était un socialiste, comme Adrien Marquet, un temps son ministre de l’Intérieur, ou Max Bonnafous, son ministre du Ravitaillement, ou encore Marcel Déat, ministre du Travail et de la Solidarité, par ailleurs un des fondateurs de la Légion des Volontaires Français, successeur à ce poste de Hubert Lagardelle, syndicaliste révolutionnaire…J’ajoutais à cette liste non-exhaustive, les communistes Paul Marion, secrétaire d’État à l’information, ou Jacques Doriot le propagandiste de la collaboration avec les Allemands. Ces personnages frayaient sans difficulté avec des politiques venus d’autres horizons.
Le rappel de Jean-Claude de Meritens est à cet égard utile. Il dit l’origine des mouvements socialistes et les raisons pour lesquelles les esprits totalitaires peuvent s’entendre quelles que soient leurs références respectives avant de s’affronter.
Il a intitulé son intervention: « la collusions socialistes ».
« A la fin du 19° siècle, le Parti Ouvrier Social-Démocrate de Russie a posé les bases de la suite. Il se sépare ensuite entre bolchevicks (violents) et menchevicks (modérés). Après 1918 en Russie, il prend le nom de Parti communiste de Russie.
En France, le Congrès de Tours voit la séparation entre les “socialistes internationalistes”, inféodés à l’Internationale communiste, et ce qu’il reste de socialistes créant la SFIO.
La séparation de ces deux courants du “socialisme” entraîne la création de deux Partis politiques qui se réclament du socialisme.
Mais en 1920, en Allemagne, se crée le “parti national-socialiste” ou nazi pour abréger.
Nous avons trois formations politiques, qui se réclament du socialisme, et même un grand pays qui prend le nom de Union des Républiques Socialistes Soviétiques URSS.
Cette communauté d’idée basée sur une certaine idée du socialisme explique que Hitler et Staline aient pu signer un Pacte de non agression en 1939, par lequel ils s’entendaient pour ne pas s’agresser mutuellement.
Mais l’Histoire est cruelle, lorsque l’on regarde le fait qu’aujourd’hui, Macron et Melenchon ont fait un Pacte de Non-agression Electorale consistant à ne pas s’agresser sur le plan électoral.
Cela ne gêne personne car tous les deux, comme Hitler et Staline se réclament d’une certaine vision du Socialisme… »
Terminons en rappelant que communistes soviétiques et nazis allemands ont fini par s’affronter, car l’ambition conquérante des uns ne pouvait admettre celle des autres. Le socialisme n’est aucunement unitaire. Il ne l’est que face à ceux qui récusent son fond commun de pensée. Il est victime de ses différents courants. Sans doute les querelles que nous voyons pointer au sein du « Nouveau Front Populaire » et les déceptions de « l’extrême centre » ne sont que la suite de ce différend historique où les doctrines de même matrice, avaient divergé. Leur rapprochement ne peut être que circonstanciel et mensonger.
Général (2S) H. ROURE
Je connaissais tout ce déroulé de l’histoire communiste, socialiste mais je n’ai pas le talent de l’écriture pour en faire un résumé aussi précis.
Lénine est même venu en Bretagne faire sa propagande, ça maîtresse était française et a qui il a fait des obsèques nationaux. Staline a bien coopéré avec les nazis pour ensuite comprendre qu’il serait écrasé comme une mouche vu, l’arsenal nazi. Les américains ont fourni des armes aux bolcheviks pendant la bastide Stalingrad. Les russes étaient dépourvus de tout puisqu’ils avaient tués tout leur génie. Etc…
Bataille et non bastide