La facture de la cérémonie d’ouverture : un pognon de dingue !
Sacré Tony ! Sacrée Amélie !
La célèbre devise “impossible n’est pas français” est remise au goût du jour, à la saveur budgétaire qui plus est, par nos deux joyeux lurons insouciants, ingénus, incarnant ce monde de bisounours où le merveilleux pastellisé dégouline de ce bonheur indifférent au malheur des autres.
Nos deux “tic et tac” de la dépense-sans-compter quand il s’agit du portefeuille des autres (puisque rien n’est trop beau pour asseoir le prestige macronien pourtant bien affadi depuis les dernières élections législatives) s’entendent comme larrons en foire pour nous vendre, cher, très cher, cet événement annoncé comme la vitrine du savoir-faire hexagonal. Comprenez là, dépenser autant de budget quand on n’a pas un sou.
Reconnaissons le, dans le cas présent, il s’agirait plutôt de dégout budgétaire tant l’addition de la seule cérémonie d’ouverture atteint des sommets olympiques. Quoi de plus normal pour notre président qualifié au début de sa première mandature de jupitérien, et désormais descendu de son piédestal de parvenu rotschildien. De Magnifique à Ridicule, il n’y a qu’un pas franchi allègrement par notre premier marcheur de France…
L’objet de mon courroux (coucou comme disait Desproges) porte sur les factures à venir qui ne manqueront pas de ternir quelque peu cette organisation, ce COJOP versant continuellement dans une forme d’autosatisfaction puérile (on n’est jamais mieux servi que par soi-même) quand, pourtant, les raisons de craindre le pire commencent à s’amonceler au-dessus de leurs têtes.
La facture (estimée…) de la cérémonie d’ouverture est à la hauteur de la réputation de notre multi-médaillé olympique, intransigeant sur sa propre gloire et son ego : colossale !
Jugez plutôt : elle serait quatre fois plus élevée que celle des JO de Londres en 2012 et atteindrait la somme modique pour nos deux tourtereaux de 120 millions d’euros, fourchette basse. En effet, en rajoutant les dépenses de sécurité forcément gargantuesques compte tenu du schéma retenu (parade des athlètes hors stade, 6 km de long, des milliers de figurants, danseurs etc…), l’estimation la plus plausible serait comprise entre 350 et 500 millions d’euros.
Rien n’est trop beau. Rien n’est trop olympique. Et après tout, le pays est riche, la France est en plein boom économique, à moins qu’il ne s’agisse d’un boum, badaboum prélude à notre effondrement prochain… Notre gouvernement ne gouverne plus, le trou de nos finances s’agrandit un peu plus chaque jour, le marasme ambiant nourrit les inquiétudes de ceux qui connectent encore leur cerveau.
La rentrée sera rude, très rude mais en attendant l’inéluctabilité de la crise à venir, Macron et ses joyeux drilles sont heureux de vous mettre à contribution pour du pain (quelques miettes) et des jeux, beaucoup de jeux…
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Macron vient de battre Talleyrant, ce n’est plus un contenu dans un bas de soie, c’est le contenu tout seul à l’air pur et ça pue.