Bienvenue à Paris-décadence 2024 !
Du bon et du moins bon. Il en faut pour tous les goûts, fussent ils dégueulasses. Paris sera toujours Paris. Jusqu’à la décadence ? Le délitement des moeurs a atteint hier soir un niveau jamais atteint dans notre pays et interpelle sur ceux qui incarnent le pouvoir en place et leurs affidés prompts à satisfaire les moindres perversions d’une élite dépravée.
La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques avait pourtant commencé sur un rythme tranquille, badin, avec cette ballade en bateau-mouches sur la Seine, nos organisateurs se transformant en tour-operator pour une visite fluviale au coeur de la capitale offerte aux différentes délégations participant à cet évènement aux retombées planétaires. Douze tableaux se sont succédés mettant en scène différents artistes portant le message résumé en un mot : « enchanté » (après le pont d’Austerlitz), « synchronicité » (en face de Notre-Dame), « liberté » (face au Pont-Neuf), « égalité » (sur le pont des Arts), « fraternité » (sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor), « sororité » (pont Alexandre III), « sportivité » (Grand Palais), « festivité » (passerelle Debilly), « obscurité » (pont d’Iéna), « solennité » (au Trocadéro).
L’idée novatrice de sortir du stade dans lequel se joue habituellement la cérémonie d’ouverture dans un classicisme ronronnant avec la parades des athlètes tournant autour de la piste d’athlétisme, l’arrivée progressive des officiels, les spectacles sur la pelouse, puis le serment prononcé par les athlètes avant le prononcé de la phrase magique ouvrant les jeux par le président du pays et l’allumage de la vasque, tout cela vu tous les quatre ans, a clairement rafraichi l’essence même de cet événement et redonné un souffle nouveau dans un lieu – Paris – où l’histoire, la culture française transpire à chaque coin de rue et d’immeubles. En cela, c’est une pleine réussite.
La joie fut de très courte durée. Nous n’avons pu que constater sous le coup de la stupeur, le désarroi laissant place à la colère, avec quelle engeance ces faussaires ont imposé leurs codes décadants au nom d’un parti pris idéologique nauséabond et ne représentant qu’eux-mêmes et non l’ensemble des Français.
Nous ne reviendrons pas sur la forte présence de la langue de Shakespeare au détriment de celle de Molière, illustrant le déclassement international de notre pays. Ni sur celui du choix des artistes, forcément subjectif. Attention, il n’est pas question d’intégrer ici sous le vocable d’artistes les dépravés intermittents du spectacle nous ayant offerts une dé-composition de leurs perversions.
Que dire de ce tableau instituant en promotion le polyamour sous toutes ces formes ? Paris source des plaisirs et de l’amoralité est-elle une prostituée s’offrant sans vergogne au monde ?
Que dire de ce passage à la Conciergerie, des Marie-Antoinette décapitées, portant leurs têtes, chantant l’hymne révolutionnaire des sangs-culottes, se terminant par une éjaculation sanguine célébrant la Terreur et son instrument, la guillotine ? Rappeler l’épisode révolutionnaire est une chose. Massacrer une Reine pour satisfaire la morbidité d’un récit républicain truqué en est une autre. Quelle place cela avait il dans une cérémonie censée incarnée la paix ?
Que dire aussi de l’imposante prestation d’une artiste massacrant la langue française (car la méprisant), comme sortie tout naturellement de ce temple de notre culture, se dandinant dans une médiocre chorégraphie devant la garde républicaine contrainte de l’entourer pour mieux la célébrer, entonnant avec elle ces borborygmes inintelligibles et participant à la déstructuration de notre culture. Cette garde-là ne défend plus rien.
Que dire de cette cène singée par des travestis et autres transsexuels imposant leur perversité au regard des spectateurs (et notamment des enfants), symbolisant une nouvelle passion comme une nouvelle religion, pervertissant le discours originel en invitant les participants à défiler dans cette bacchanale sortie du deuxième cercle des enfers de Dante.
Que dire de ce tableau d’une discothèque géante symbolisant à coup sur une société des plaisirs et de l’oisiveté ? Quel écho cela renvoie t il ? Quel savoir-faire avons nous mis en avant hier soir ? Celui de Louis Vuitton ? Du luxe à la luxure…
Les cérémonies d’ouverture des JO impriment un rythme, un esprit dans lequel les quinze jours olympiques vont se dérouler. Or que retenons des ces premières journées ? Des délégations huées par le public (Argentine, Israël), des incidents comme l’envahissement d’un terrain de foot par quelques décérébrés mettant en défaut une sécurité que l’on nous dit irréprochable, un parti pris idéologique qui ne représente pas la France ?
Ce cavalier de l’apocalypse portait la flamme de l’enfer dans lequel nous sommes plongés depuis 2017.
S’il pleuvait hier soir, c’était bien dans nos coeurs.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
C’était une Olympride
Excellent et triste à la fois
J’ai suivi à la radio et , franchement, à aucun moment j’ai eu envi d’allumer la télé et à vous lire, j’ai eu raison de rester dans mon lit. Quant à cette soi-disante artiste qui n’est que vulgarité, j’ai eu très mal aux oreilles. Pour moi la moitié du spectable metttait au grand jour la décadence de notre pays et pourtant, malgré mes 75 ans, je n’ai rien contre le modernisme pourvu qu’il soit constructif.
A l’image de notre gouvernement, vulgaire et nauséabond . Le président de tous les Français est ignoble avec les catholiques. II est urgent de s’en souvenir
Première fois que je laisse un commentaire mais vos propos retracent mon ressenti….tristesse profonde et colère. Quelle image est donnée de notre pays. Je pourrais même commencer à avoir de la haine pour ces personnes qui se choisissent entre elles, se félicitent entre elles …..Navrant
La cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024, c’est quoi ? C’est où ? C’est quand ? Car hier soir nous avons assisté sous la fécule de tous les dépravés que compte la capitale à commen er par le premier d’entre eux, à une cérémonie bien piteuse et lamentable de clôture de la France éternelle, mère des Arts et des Lois, fille aînée de l’église. In memoriam !
En effet c’etait nauséabond et sacrilège…odieux envers notre histoire et notre religion.
Bien sûr la loi Toubon instituant l’obligation de la langue Française était bafouée.
LaFrance est morte ..
C’est à pleurer .
Heureusement il y a eu Céline Dion , l’Hymne à l’amour et je me suis retrouvé en 1963 avec Edith Piaf qui chantait également sur la Tour Eiffel à l’occasion de la sortie du film « le jour le plus long ».
J’étais, à l’époque’ logé à l’ecole militaire et mon séjour donnait sur le champ de Mars. C’était divin.