Pourrez vous vous soigner en 2025 ?
Je l’avoue le titre est probablement racoleur. Mais il est certainement prémonitoire d’une situation lamentable se dégradant au fur et à mesure d’une gabégie budgétaire que personne ne semble pouvoir enrayer. Sans le dire, à pas feutrés, l’annonce prononcée par la ministre de la Santé Geneviève Darrieusecq entérine un peu plus le désengagement de l’Etat, la fin de cet Etat-providence et consacre la privatisation du système de santé français. L’Etat ne peut plus rien pour vous ? Tournez vous vers le privé qui, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, vous ouvrira ses portes.
Rien de nouveau me direz vous. Oui, c’est vrai. Il est loin le temps de la solidarité sociale et cet Etat que l’on qualifiait de providence. Que les pauvres, nécessiteux et autres passent leur chemin, en claudiquant sans bruit merci.
Quel est l’objet de ce coup de gueule ? Le taux de remboursement des médicaments par la Sécurité sociale baissera de 5% l’an prochain, tout comme la prise en charge des consultations médicales, a annoncé la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq ce lundi au Sénat. Ecrit autrement, cela veut dire que pour maintenir le niveau de remboursement précédent, les mutuelles et autres organisations privées de santé seront mis à contribution… Elles augmenteront donc leur tarif. Normal.
Alors bien sûr, les mutuelles se sont généralisées depuis une bonne quinzaine d’années et le taux de couverture du personnel salarié dans le secteur privé est en constante augmentation (environ 70 % des salariés du privé). Ce qui fait tout de même 30 % de salarié non couverts, donc moins remboursés par la sécu.
Quant à la gratuité généreusement offerte par nos soins à nos nouveaux invités (AME entre autres),silence radio, on ne touche pas.
Quant aux millions de vaccins, millions de médicaments qui ont fini à la poubelle (dixit le Canard Enchaîné cette semaine) et disons le qui en grande majorité n’ont servi à rien dans la pandémie COVID, chut.
Et que dire des achats irraisonnés de médicaments, hors de prix, qui enrichissent les laboratoires, alors que nous sommes incapables de nous fournir en amoxicilline /acide clavulanique ou parfois du paracétamol…
Vivement le débat sur le projet de la fin de vie. Une pipule (remboursée 100 % celle-là) et hop fini les soucis.
Je vous laisse juge.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Président IDNF
Oui là est le sujet, priver petit à petit ceux qui travaillent ou ont travaitravaillé, donc cotisé toute leur vie, pour entretenir les étrangers qui nous respectent même pas. Comme m’a dit 1 voisin qui ne veut pas travailler : vous les français vous êtes assez con pour travailler pour moi et vous les français je vous pisse au cul. J’habite 1 cité dans le 92 et 1 majorité de ces indésirables pense de cette façon. Depuis Sarko qui voulait supprimer les 100% pour les cancers : la santé oui mais pour les autres qui seront forcément prix à 100% pour tout, vu qu’ils ne travaillent pas.
Y EN A MARRE 👺👺👺👺
Et oui. Je sais bien.
Merci, Madame Maillet ; votre opinion est largement partagée, depuis longtemps, mais permet-elle de trouver une solution efficace ?
Il n’y a pas que des « étrangers qui nous respectent même pas », qui disent nous sommes « assez con pour travailler pour moi ». Mais ceux-là ne sont responsables ni de la désindustrialisation de la France, ni du sabotage d’EDF et de la hausse du prix de l’électricité, ni de la casse de l’hôpital public, ni de la mort de notre agriculture et des ses agriculteurs, ni du reniement de la signature de la France aux accords de Minsk et de la guerre en Ukraine qui s’ensuit, etc.
Tant que nous ne toucheront pas à ceux qui sont responsables des maux de la France et de son peuple, nous subiront.
Au 17e siècle, un homme d’église, Jacques Bénigne Bossuet, disait déjà : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. »