CHOC DES SAVOIRS POUR CHOC DES CIVILISATIONS
G.Attal ministre de l’Education a marqué son passage au ministère de l’Education nationale pour avoir évoqué le « choc des savoirs », laissant ainsi à penser à une volonté de relever le niveau scolaire de l’éducation nationale, et nombreux ceux qui ont cru et croient encore à une volonté de redonner à l’Ecole de la république, le souffle d’antan.
Rien de plus faux !
Nous sommes arrivés au terme d’une entreprise de destruction de l’institution scolaire de nos enfants achevée par Blanquer et, non seulement le redressement est impossible, mais il n’est pas voulu, et les ministres appelés à se succéder à la tête de ce ministère ne sont là que pour achever la mise en œuvre de cette destruction tout en nous donnant l’illusion du contraire : que ce soit Attal, Pap N’Diaye, Oudéa-Castéra, Belloubet,Genetet ou quelque autre marionnette, nous avons et nous aurons toujours le suivi de la même politique.
Ce qui change, c’est uniquement le style de chacun dans leur capacité à nous faire « prendre la lune pour une crêpe », mais ils s’abreuvent tous à la même source.
Les élèves sont sur-notés
C’est ainsi que G.Attal avait déclaré que les notes données aux élèves n’étaient plus en correspondance avec le niveau prétendu lors des examens, en conséquence de quoi, les conditions d’obtention du brevet – puis par la suite, du bac – allaient être modifiées pour « relever le niveau », entraînant ainsi, forcément, une réduction drastique du nombre de diplômés.
Présenté ainsi, nous ne pouvions que lui donner raison !
En effet, depuis plusieurs décennies, c’est-à-dire depuis la mise en oeuvre des méthodes pédagogiques désastreuses et conséquemment, des programmes d’enseignement, les élèves ont des résultats catastrophiques en dépit des programmes devenus très allégés et pour faire illusion et masquer la chute vertigineuse des niveaux résultant de cette politique éducative assassine, les élèves sont sur-notés et sont attribués des diplômes dont les exigences n’ont rigoureusement rien à voir avec celles établies à l’origine.
Bien que ce constat de diplômes en « trompe-l’oeil » fut quelque peu tardif, il eut au moins le mérite d’être clair, mais ne doit pas nous faire oublier que cette situation fut fomentée en connaissance de cause par ceux-là même qui nous gouvernent depuis des décennies, dans le but d’abêtir le peuple tout en donnant l’illusion du contraire afin de mieux anesthésier les Français sur la déliquescence organisée du système éducatif.
Mais, contrairement à ce qu’il serait possible de penser, le bât blesse lorsqu’il prétendit vouloir « élever le niveau scolaire des français ».
Qu’est-ce à dire ?
La dualité du système scolaire français… cette inconnue…
Il ne faut pas perdre de vue que deux systèmes éducatifs parallèles fonctionnent en France :
1 – l’un, destiné à nos enfants, qui s’écroule, où il n’est plus question d’enseigner, de transmettre des connaissances, de faire des cours mais de laisser les élèves construire leurs savoirs eux-mêmes à travers des activités et ce, du primaire à l’université incluse, de même que d’enseigner les « valeurs de la république » avec comme valeur première, l’égalité – notamment sexuelle et raciale – avec toutes les extravagances qui vont avec, pour faire de nos enfants des zombies.
Dans ces conditions, il paraît illusoire de prétendre vouloir (?) « élever le niveau scolaire » de nos enfants soumis à cette pseudo-scolarité où les professeurs démissionnent en masse, remplacés par des contractuels – assistants d’éducation recrutés sans exigence de diplômes – système dans lequel il ne peut être question de niveau à atteindre pas plus que d’établir une notation référente par rapport aux activités pour lesquelles il n’y a pas d’ « obligation de résultat » mais seulement de « moyens ».
En conséquence, pour eux, il ne peut être question d’être soumis aux exigences d’un brevet revalorisé, exigeant, basé à 60% sur les notes obtenues lors de l’examen et à 40% sur du contrôle continu, qui leur permettraient d’intégrer une 2nde, le brevet étant désormais le passeport exigé : ils sont donc condamnés d’avance à être rejetés car, pour eux, le gouvernement n’a pas l’intention de changer le système !
2 – L’autre, système scolaire d’excellence réservé à plus d’un million d’élèves issus de l’immigration dans les 200 « cités de haute qualité éducative », label d’excellence.
En conséquence, si le brevet des collèges revient à ses exigences d’origine, c’est pour ce million d’élèves issus de l’immigration de même que pour les milliers d’élèves, également issus de l’immigration scolarisés dans les internats d’excellence qui leur sont également réservés et pour qui les notes correspondent réellement au niveau demandé.
C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé Brighelli dans un de ses derniers ouvrages, lui qui a mené pratiquement toute sa carrière dans les structures d’excellence réservées aux immigrés ; il a déclaré qu’il y avait une grande différence de niveau entre les collèges et que les élèves qui ont réellement le niveau pour satisfaire aux épreuves du brevet sont ceux issus des « cités éducatives ».(prenant soin de gommer le « …de haute qualité… »
Conclusion
De cette façon, sera réalisée la « réduction drastique » des reçus au brevet telle que l’a « prophétisé » G.Attal, dont la détention seule, permettra désormais le passage en seconde.
C’est ainsi que nos enfants seront « largués » et, par là-même, que sera résolu le problème de pénurie de professeurs – les vrais – qui vont être, de ce fait, en nombre suffisant pour ce public issu de l’immigration pendant que nos enfants vont continuer à croupir dans les « cloaques » de la république avec les assistants d’éducation recrutés sans diplômes dits « contractuels ».
Tout ceci est corroboré par l’établissement de « groupes de niveau » métamorphosés en « groupes de besoin », signifiant ainsi que tous les élèves n’en auront pas besoin, et il n’est pas difficile, à l’aune de ces considérations, de savoir ceux qui en seront « naturellement » exclus.
Voici de quoi il s’agit lorsqu’il est question de « relever le niveau scolaire » et du « choc des savoirs » !
Sûr que cela va faire un choc aux français quand ils vont réaliser l’assassine arnaque !
C’est la « bénéfique » réforme qu’Attal a laissée en héritage, et dont Genetet – ou un ou une autre – est ou sera – l’exécuteur testamentaire.
C’est le « choc des savoirs » pour le « choc des civilisations » !
C. MEUNIER-BERTHELOT
* cf. « C’est l’identité française qu’on assassine» Editions des trianons – 15E