Décisions du Conseil Constitutionnel : Promulgation de la Loi sur la réforme des retraites

« Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié […] Au premier alinéa, le mot : “soixante-deux” est remplacé par le mot : “soixante-quatre” ».

Ces quelques mots sont tirés du Journal Officiel de ce matin. La loi sur la Réforme des retraites a été promulguée quelques heures après l’avis du Conseil Constitutionnel, devenu une annexe politique de la dictature Macron.

Une fois de plus, la rapidité avec laquelle notre président en sursis a agi afin de prendre de vitesse l’opposition, les syndicats et le peuple montre à quel point l’urgence, la précipitation étaient les maîtres mots de ce calendrier pour une réforme dont personne ne veut en l’état.

Refus de négocier avec les parlementaires pendant les débats, refus d’accueillir les syndicats , fixation arbitraire d’un ordre du jour demandé par ces mêmes syndicats, mépris du peuple, sont autant d’actions dont ce président malade a pu utiliser pour combler cette soif de pouvoir absolu.

Ceux qui croient encore aux conférences citoyennes et autres supercheries en sont quitte pour leur espérance de pouvoir changer, ensemble de façon concertée les thèmes sociétaux : le président décide seul avec quelques fidèles de chair (et la chair est faible…) et d’esprit (es tu là ?).

Il est désormais acquis que nos institutions ne nous protègent plus ou, en tout cas, n’ont pas les moyens de nous protéger. Poutine n’a qu’à bien se tenir et prendre des notes sur la façon de contrôler le peuple.

La représentation nationale ? Inexistante. Pas de débats constructifs. Pas d’idées. Pas d’influence. Comment peut il en être autrement quand aujourd’hui celle-ci accueille en son sein des ados pré-pubères, des femmes de ménage (pardon des agents d’entretien), des corrompus à la morale douteuse pour traiter de sujets engageant la vie de nos concitoyens pour des dizaines d’années. Nous pouvons craindre le pire avec le texte sur la fin de vie, destiné avant tout à verser dans le pathos, à calmer les foules en leur suggérant avec trémolos dans la voix que c’est pour leur bien d’abréger leur existence quand celle-ci revient trop chère à la société.

Les syndicats ? Isolés. Affaiblis. malgré une union de façade, jamais la représentation syndicale n’a été aussi impuissante traduisant là une incapacité à unir, rassembler. La faute à qui ? A quoi ? Depuis 2019, il est de bon ton de manifester. Là aussi, jamais dans l’histoire de la Vème République, il n’y aura eu autant de manifestations en France. Et pour quel résultat ? Aucun. Si ce n’est l’organisation d’une forme de lassitude conduisant le peuple à la résignation.

Terrible constat… Terrible constat d’observer que ce pouvoir dont le slogan était « En Marche » a parfaitement appliqué son programme. Il décide ? Vous marchez. Il impose ? Vous marchez. Il vous méprise ? Vous marchez.

Depuis quelques années, il est de coutume d’organiser une marche blanche à la suite d’un fait divers sordide. A quand la marche blanche pour l’enterrement de votre vie ?

Peuple de France ! Réveille toi !