Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du Gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,

Nous y voilà. L’étincelle est venue embraser les cités dans un choc civilisationnel prophétique, devenu maintenant réalité.

Ce fait divers somme toute devenu banal dans cette France laissée à elle-même est devenu démesure.

Banal car selon les dernières statistiques disponibles, le refus d’obtempérer représente aujourd’hui 32 000 délits recensés par le Ministère de l’Intérieur. 5000 cas ont mis les forces de l’ordre en danger. Pour 157 tirs…

Mais là n’est pas le sujet.

Que cet adolescent ait cru bon de défier l’autorité (une fois de plus), que lui est ses copains aient eu le sentiment d’impunité et le mépris face à cet agent qui l’arrêtait me parait plus riche d’enseignement sur la façon dont depuis quelques années, une partie de nos concitoyens envisagent leur rapport à l’autorité.

D’abord, il est trop commode de ne pas nommer les choses. Oui, aujourd’hui, en France (Etat de droit rappelons-le), la Loi n’est plus respectée. Pourquoi le serait-elle ? La Justice est lente, les sanctions sont rarement appliquées et – pire- sont là aussi rarement à la hauteur des préjudices des victimes. C’est un fait reconnu par tous.

Ces conditions créent un malaise au sein de certains d’entre nous (et nous sommes encore nombreux) qui obéissons à la Loi et a contrario légitiment tous les délits et crimes de cette population qui refuse et rejette la Loi et l’autorité.

De façon naturelle, cette autorité émane des parents, du corps enseignant, des forces de l’ordre, de la justice… et des hommes politiques. Toutes ces catégories professionnelles, fonctionnelles ont un rôle d’exemple à jouer dans notre société. Or, il n’en est plus rien.

Les parents ont démissionné depuis longtemps dans ces cités laissées à l’abandon. Les familles monoparentales (comprenez les gosses élevés par les mères) n’arrivent plus à contrôler leur progéniture par manque de temps, par absence de cadre traditionnellement dévolu au père.

Le corps enseignant que vous avez voulu instaurer n’assume pas cette autorité depuis mai 68. Il faut faire copain-copain avec des élèves qui très rapidement prennent l’ascendant sur le professeur… Quand il n’est pas absent lui aussi…

Les forces de l’ordre ont été amputées de leurs moyens matériels mais aussi légaux et ne peuvent plus faire régler l’ordre sur le terrain. Les arrestations se multiplient… le mépris aussi. Aussitôt relâchés, ces petits sauvageons reprennent leur commerce et l’histoire se répète indéfiniment.

Tout cela, nous ne le savons que trop bien.

Qu’avez-vous fait pour endiguer tout ce mal ?

Vous avez affaibli notre pays.

Notre enseignement est devenu famélique, lui qui, il y a encore peu, était source d’excellence. Vous l’avez sacrifié sur l’autel du nivellement par le bas. Arrêtons de noter les élèves ça pourrait les choquer. Allégeons les programmes et accordons le baccalauréat à tous. Peu importe que les fondamentaux ne soient pas acquis. L’avenir de notre pays ne sait plus lire ni écrire, il n’en sera que plus malléable.

Vous vous êtes jetés dans une politique migratoire effrénée, incontrôlée, conduisant le pays à sa perte et condamnant les migrants à la misère. Comment un pays comme le nôtre pourrait supporter un tel rythme d’accueil ? Nous importons la misère et nous l’aggravons, créant un terreau favorable à la délinquance, la pauvreté et l’islamisme.

Sur ce dernier point, vous en êtes arrivés à demander à la population locale de renier sa culture, son histoire à coup de repentance idiote et mensongère au motif du « vivre ensemble ». Alors que vous érigez la laïcité en totem, vous acceptez et favorisez l’implantation de l’islam dans nos villes et nos campagnes tout en fustigeant le moindre signe chrétien.

De fait, vous avez divisés le pays. Les émeutes de ces derniers jours illustrent ce choc civilisationnel.

Ce n’est pas un hasard si des écoles, des médiathèques ont été brûlées, saccagées. Celles-ci représentent la diffusion de notre culture, cette culture dont les imams ne veulent pas. Que croyez-vous qu’il se passera à la rentrée de septembre quand les enfants ne pourront rejoindre leur école détruite ? Vers qui les parents se tourneront ils ? La République ? Non. Les mosquées, les écoles coraniques sont déjà à pied d’œuvre et recrutent.

Vous avez supprimés les corps intermédiaires, coupant là les courroies de transmission entre l’exécutif et les hommes de terrain incarnés notamment par les Maires, livrés à eux-mêmes dans cette jungle.

En les privant de leurs moyens (notamment financiers), ils ne peuvent plus exercer leur mandat dans de bonnes conditions et ne pèsent pas lourd face à une communauté vindicative et cherchant à imposer localement ses propres règles. Les violences à leur endroit ne se comptent plus.

Tout cela, vous en êtes comptables. Les appels à l’aide, les signes avant-coureurs étaient nombreux et vous ne les avez pas entendus.

Pire, vous les avez méprisés. Votre dogme mondialiste ignorant la Nation et les peuples, le choc civilisationnel auquel vous nous avez contraints n’en sera que plus destructeur.

Demain Lettre au peuple résistant (4)

P.MAGNERON

14 commentaires sur “Lettre aux gouvernants (3)

  1. Bonjour,
    J’apprécie votre prose mais, j’en suis désolé, je regrette les fautes d’orthographe qui altèrent la qualité de ce courrier.
    J’aimerais que nos généraux prennent la parole et fassent entendre notre colère et notre tristesse face à un tel désastre.
    Il faut éradiquer l’extrême-gauche de la justice et de nos institutions, vaste et impossible programme !
    Salutations,
    Christophe 0677138490

  2. Le lyrisme à caractère humoristique, c’est bien dans un cirque ou sur une scène de théâtre mais là, pour le sujet qui nous préoccupe, c’est particulièrement mal venu car “tourner autour du pot”, c’est ce que nous endurons depuis 20 ans au moins. Une prose un peu plus directe et engagée serait la bienvenue pour réveiller tous ces Francais endormis !

  3. En résumé, le gouvernement baisse les bras devant la culture islamo-gauchiste.
    C’est donc une révolution culturelle qu’il nous faut, basée sur un retour à la tradition chrétienne de la France.
    C’est pourquoi nous devons abattre le monopole de l’Education Nationale et promouvoir “l’école libre”, pour faire suite et mener à son terme le combat avorté des parents en 1984.

  4. Les Généraux en retraite actuels sont pour la plupart restés les petits carriéristes qu’ils ont été tout au long de leur carrière.
    Rien à attendre de gens qui sont , maintenant, très souvent à la tête d’associations patriotiques, ne bougent pas une oreille en attendant une petite ” récompense ” d’un quelconque ministre ou député.
    Bref, un futur 06 février 1934 n’est pas a l’ordre du jour avec de telles personnes

  5. Je pense qu’il est illusoire de croire qu’un membre du gouvernement lira cette lettre.
    Il faut organiser une action pour que tous les membres de Place d’Armes l’envoient à toutes les messageries de Matignon et de l’Élysée.

  6. Très bon texte. En espérant vivement que l’on entrera dans le vif du sujet Très rapidement pour sauver notre terre notre civilisation et notre peuple par les armes si il le faut…

  7. Qu’on ne s’y trompe pas. Les événements de ces derniers jours ne sont pas une insurrection, pas plus qu’il ne s’agit d’un hommage à ce jeune “délinquant” tué dans une situation où il n’aurait jamais dû se trouver.
    Au-delà de la récupération qu’en font certains partis d’extrême gauche, pour qui le chaos est un moyen d’arriver à cette fin que constitue la prise du pouvoir, il s’agit surtout d’une tentative toujours plus évidente pour certaines populations des banlieues, de revendiquer l’indépendance de ce qui serait désormais leur territoire.
    Des territoires où leurs règles s’imposent à tous et où l’ordre de la république n’a justement plus droit de cité.
    Le plus affligeant est qu’au vu des instructions données par le gouvernement, ils sont en passe de gagner. Ordre a été donné aux policiers de cesser l’utilisation des LBD, de ne pas répondre aux provocations, d’annuler les opérations halls d’immeuble et cités qui étaient prévues. Ordre leur a été donné de ne pas tenter d’arrêter les rodéos ni ceux qui se soustrairaient à un contrôle. Encore une fois, ce gouvernement est incapable de faire face et une fois encore, il “baisse sa culotte”.
    C’est une reddition qui profite aux plus sournois aux plus malhonnêtes et aux plus nuisibles. Surtout elle va compliquer encore un peu le quotidien de ceux, nombreux et modestes, qui aimeraient vire en paix dans ces quartiers gangrenés et n’ont pas les moyens de s’en échapper.

    1. Merci beaucoup pour votre message !!!
      Ne désespérons pas , un jour viendra où tous ces gens disparaîtront et Nous pourrons enfin vivre ensemble et Uni dans un monde plus juste et équitable !!! Et pour cela il faudra changer la justice et ses lois !!! Ce ne sont pas les parents, ni l’éducation nationale ni même tous ces jeunes des banlieues qu’il faut réprimer mais supprimer tous ces gouvernants et gouvernantes de notre Terre qui sont entrain de détruire notre Monde !!!
      J’aimerais bien publier votre texte sur ma page Facebook ainsi que mes groupes de soutien à tous ces jeunes ainsi que toutes les autres luttes malheureusement nombreuses !!!
      En Vous remerciant par avance !!!
      Dans l’attente d’une réponse favorable je l’espère !!!
      Cordialement

  8. La gouvernance se moque éperduement du Peuple Français et pendant que tout ce monde tente tant bien que mal de lire cette tragique réalité qui se joue au présent et de la réstituer via les médias pour le buzz ou la cagnotte, un futur désastreux se prépare à l’horizon dans les coulisses du gouvernement (quid des lois sur les perquisitions des biens et des personnes votées prochainement ??). Pendant que la diversion opère au profit d’une horde de prédateurs indigne du genre humain, on va se faire confisquer au nom de l’intérêt général.
    Agir en parlant ne vaut plus rien dans cette réalité là. Par contre milices, rondes actions concrètes qui démontrent une force de dissuasion des citoyens Français à l’encontre de cette guérilla urbaine… et autres dans les quartiers… là… oui ! ça ne peut qu’être opérationnel.
    Le temps n’est plus à la parlotte et vous le savez bien. Osons enfin sortir du bois ! Place d’Armes aura tout fait pour contenir les forces de la révolte face aux injustices. La sagesse a épuisé ses recours mais le fleuve des colères a débordé ! Nous savons tous que l’affrontement physique est inévitable.

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