Quand les influenceurs concurrencent l’Etat…
“Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez.” Hannah Arendt
Je me souviens lorsque j’étais jeune lycéen, l’un de mes professeurs de philosophie, afin de me sensibiliser sur la nécessité de réfléchir par soi-même, expliquait à l’ensemble de la classe que la difficulté de demain ne résiderait pas dans l’absence d’information ou sa rareté mais plutôt dans la pléthore de communication. Il serait alors compliqué dans ce monde du futur de démêler de façon cohérente et utile pour soi ce brouhaha permanent généré par les media.
Ce n’était pas faux mais incomplet me semble t il. Sans lui faire injure (comment le pourrais je, il nous a appris tant de choses), cette vision n’intègre pas la volonté persistante d’un certain pouvoir à empêcher, quoi qu’il en coûte disent-ils, la population à établir sa propre opinion.
De cela, la pensée d’Hannah Arendt comme d’autres d’ailleurs tels Huxley, Orwell ou plus récemment Delsol, a mis en évidence l’intérêt impérieux pour le pouvoir dominant de contrôler les esprits afin de mieux contrôler les masses et leur vélléité d’agir.
C’est ainsi que depuis quelques années, les BFM et autres LCI pour ne nommer que les plus influents, assènent dès potron minet et de façon répétée, insistante la vision téléguidée de ce monde voulu par les autorités. Ils expriment leur vérité sans tenir compte de la réalité des choses, des événements, des personnes afin de servir leurs objectifs.
Tant et si bien que après quelques minutes de matraquage audiovisuel, vous rentrez dans cette matrice de pensée abêtissante ne servant bien évidemment que leurs intérêts privés et pas les nôtres bien sûr, notre Bien Commun.
Nombreux sont les exemples qui illustrent cette déviance mediatique consentie par les journalistes inféodés au pouvoir et malheureusement acceptée par une grande partie de la population préférant le pré-digéré de cette information aux analyses plus poussées. Nous sommes dans l’ère de l’urgence, nous n’avons donc pas le temps de réfléchir. Cela vaut aussi pour l’activité professionnelle où vous l’aurez remarqué aussi, les travaux en profondeur laissent place à un travail exécuté en surface, sans recul aucun.
La crise du COVID a permis à certain d’entre nous de nous poser, justement. De prendre le temps de cette réflexion, notamment pendant la période imposée de ce grotesque confinement pour prendre cette distance et revenir aux “fondamentaux” de la pensée. Avoir l’esprit critique (avouez que refuser de se faire des attestations à soi-même pour sortir de chez soi était une bonne entrée en matière), déclarer son libre arbitre (ne pas se faire vacciner) etc…
Lutter contre cette pensée dominante d’alors n’a pas été chose facile puisque très rapidement elle nous a isolé face à cette catégorie de la population qui, elle, avait accepté sans sourciller ces mensonges.
Et qui, comme le souligne Arendt, était dans l’incapacité d’agir (et donc de se défendre) C’est ainsi que de la crise en Ukraine à la mort de Navalny en passant par le conflit à Gaza, l’information dispensée par les media officiels alimentent généreusement le mensonge d’Etat.
Cette magie ne fonctionne pas sur tous les esprits ? Qu’à cela ne tienne, afin de mieux asseoir ce contrôle informationnel et calmer toute résistance, aussi futile soit elle, l’Etat ayant pris conscience que certains d’entre nous étaient rétifs et se posaient en toute bonne foi les bonnes questions, la législation a été adaptée en conséquence.
Vous avez encore le droit de penser ce que vous voulez mais la diffusion de toute information contraire à la doxa officielle sera susceptible d’être sanctionnée. En août dernier et plus récemment cette semaine, le contrôle des “influenceurs” et des réseaux sociaux s’apparente à une mise en coupe réglée.
Il subsiste néanmoins un point de désaccord avec la citation de Arendt. Selon la philosophe, comme tout le monde ment, la population ne croit plus en rien ce qui serait ainsi le point de départ de l’incapacité à agir.
Il est facile d’observer qu’aujourd’hui, la population semble anesthésiée, amorphe, moutonnisée comme si elle avait définitivement baissé les bras. Quelle peut en être la raison ? Cet affadissement est-il la conséquence de cette acceptation de la situation ? La population est elle en mesure de discerner les mensonges ? Après tout – c’était le cas dans le COVID- il y avait ceux qui prenaient la peine de se documenter et ceux qui acceptaient sans sourciller les bonne parole d’un Monsieur Véran.
J’y vois plutôt un éclatement de la société qui se détourne progressivement de la voie officielle mais sans pour autant s’unir autour d’une croyance commune. Il suffit de cotoyer le monde des associations et autres collectifs pour s’apercevoir que l’union n’est pas pour demain et qu’en cela, la puissance des mensonges a permis avant tout à fracturer notre société.
En légiférant sur le contrôle des réseaux sociaux, l’Etat souhaite clairement annihiler toute rebellion possible. Soit. A nous de nous organiser et d’agir.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
L’Etat ne souhaite pas contrôler les réseaux sociaux en général mais seulement sur les sujets qui font avancer le totalitarisme d’Etat, c’est-à-dire le contrôle du troupeau par l’élite auto-proclamée via les mesures liberticides en général associées à un état d’urgence d’origine quelconque ; terrorisme, virus, climat, etc..
Bien dit,
Jusqu’à quand notre armée acceptera-t-elle de rester en spectateur amorphe comme le peuple ?
N’ y a-t-il pas en son sein quelques responsables dignes pour mettre fin à cet abandon du pays ?
Demain sera trop tard !
Cher Louis-Jean,
Excusez la brutalité de mon propos : pourquoi demander aux autres ce que vous ne voulez pas faire ?
1) c’est à la population de se bouger (vous, moi et d’autres)
2) c’est une règle absolue que l’armée ne bouge (éventuellement) que si 80% de la population est déjà en mouvement et l’appelle.
Bien d’accord. Entretenir la flamme dans nos armées pour rester disponible en cas de besoin.
Les grands soirs ont tant laissé de cendres au petit matin.
Oui je suis d’accord l’armée ne peut bouger qui si le peuple bouge pas par milliers malheureusement cela va pas se faire demain les gens sont aveugles dans la peur .
En 42 cela était pareil les endormi qui continuaient à vivre à Paris occupé les gens continuaient à vivre sortir restaurant théâtre de l’autre côté vichy les collabos et les résistants qui eux se battaient pour la liberté et suivait le général de Gaulle qui trouvait en Angleterre , aujourd’hui c’est de même il faut du courage pour retrouver la liberté et les français pas courageux le général de Gaulle disait des français qu’ils étaient des veaux aujourd’hui devenu des moutons la France sera libéré en dernier à cause des français, malheureusement détruite dépouillé de tout .
Cordialement
Hier, a été censuré Russosphère, sur Telegram (créé par des Russes!).
Dommage, car si on y trouvait, certes, de la propagande, s’y trouvaient aussi des informations militaires du front.
Hidalgo a fermé le site pro-vie Les survivants.
Je ne suis pas pas d’accord avec eux, mais je suis encore moins d’accord avec cette décision.
Tout comme l’acharnement de Darmanin contre les associations patriotes comme La Citadelle.
Les jeunes patriotes se doivent de se muer en ombres discrètes pour demain vaincre.
La démocratie est morte, vive la démocratie.