IDNF commémore Jeanne d’Arc : un souvenir ancien, une réalité contemporaine
Chaque commémoration est l’occasion pour chacun d’entre nous de se replonger dans un passé, de réactiver cette fonction du souvenir, d’exercer ce devoir de mémoire en rendant hommage à nos illustres aînés.
Bien évidemment, la fête célébrant Jeanne d’Arc chaque 2ème dimanche du mois de mai ne déroge pas à cette règle et les institutions comme les associations ont eu à coeur ce dimanche de marquer encore davantage un profond respect envers une héroïne d’un autre temps.
Pour notre association, cet événement revêtait un caractère quelque spécial puisqu’il s’agissait de notre première manifestation publique depuis sa création et quoi de plus honorifique pour nous que de répondre présent à l’invitation lancée par Mme Micheline Barget et M. Jacques Trémolet de Villers, respectivement secrétaire nationale et président de l’association universelle des Amis de Jeanne d’Arc.
En écoutant les différents discours relatant la vie, l’oeuvre, les hauts faits d’armes de Jeanne d’Arc, je n ‘ai pu m’empêcher de penser à la situation que nous vivons aujourd’hui et au parallèle qui pourrait en être fait avec son histoire.
Bien sûr, comme il est souvent rappelé, l’histoire ne ressert pas les plats. Mais nous pouvons néanmoins trouver quelques similitudes entre deux époques particulièrement troublées au cours desquelles l’absence de leader fort se fait cruellement ressentir.
Dans la courte allocution que j’ai eu l’honneur de prononcer, il m’est apparu que dans les deux cas, si nous devions retenir un point en particulier, celui de la traîtrise est le plus fort.
Jeanne d’Arc a payé au prix fort la traîtrise des Bourguignons. Aujourd’hui, nous payons au prix fort celui de nos gouvernants.
Cela peut paraître exagéré voire fantasque mais comment qualifier autrement que par ce terme la politique aujourd’hui menée par cette jeunesse stérile en idées et si féconde en erreurs consistant à dépouiller au pas de charge ce qui a été construit en un millénaire.
La famille, l’éducation, notre identité, notre culture sont en voie de destruction. La place de la France dans le monde, son influence sont réduites à peau de chagrin. Quant à notre économie, sa chute n’est que la conséquence de ces choix malheureux qui ont permis à une poignée de parvenus milliardaires de prendre le contrôle du pays pour leur propre intérêt au détriment du bien de tous, du Bien Commun.
Et ce, dans la presque indifférence générale…
En m’inclinant devant la statue de celle qui a osé dire non à l’envahisseur anglais, je ne peux m’empêcher de penser que notre souveraineté nationale est bien mal en point et qu’à défaut de trouver ce chef qui nous fait tant défaut, notre espoir réside dans l’union de toutes les forces patriotes.
Pour qu’enfin, nous nous engagions dans la même voie que celle tracée par cette jeune femme au coeur et à l’esprit purs, pour le bien de tous et de notre nation.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON